On commence cette revue de presse internationale avec l’arrestation en Espagne du pédophile espagnol Daniel Galvan dont la grâce finalement été annulée par Mohamed VI.

Le pédophile espagnol retournera très probablement en prison, mais ce matin, personne n’assume la responsabilité du cafouillage qui a permis sa libération. The Huffington Post s’interroge: A qui la faute? Ni l'Espagne, dont le roi Juan Carlos avait pourtant demandé la clémence pour ses ressortissants, ni le Maroc, dont le roi Mohamed VI a pourtant signé la grâce de 48 Espagnols, ne semble vraiment vouloir faire son mea culpa.

L’Espagne et le Maroc, rappelle le quotidien marocain Libération, qui doivent à présent trouver une solution juridique à cet imbroglio politique et diplomatique. L'extradition vers le Maroc est en principe écartée, car l'Espagne ne peut utiliser cette possibilité s’agissant de l'un de ses ressortissants. L’Espagne où l’Audience nationale, qui est la plus haute juridiction du pays, pourrait toutefois le poursuivre.

Du côté de la presse espagnole, on s’intéresse au profil de Daniel Galvan, un homme qui avait assuré devant la justice marocaine qu’au Maroc, «tout est possible avec de l’argent». Le journal El Pais raconte d’abord la bataille qui a permis à Hamid Krairi, l’avocat de six des 11 victimes de Daniel Galvan, de parvenir à son arrestation. Interrogé également par El Pais, l’un des  avocats de Galvan, décrit son client comme un homme à la personnalité double, pour lequel il avait plaidé la schizophrénie. Galvan qui avait réussi à se faire adopter de quelques familles pauvres de Kenitra, avant d’abuser de leurs enfants. Daniel Galvan qui a tenté, un jour seulement après que sa grâce a été prononcée, de faire annuler l’amende de 4400 euros qu’il avait été condamné à verser à chacune de ces familles, sans succès cette fois.

En Tunisie, l’opposition appelle aujourd’hui à des manifestations contre Ennahda, le parti islamiste au pouvoir. La «fracture» entre islamistes et laïcs en Tunisie en particulier, et dans le monde arabe en général, fait l’objet d’un grand dossier dans Libération, qui constate que partout, «du Maroc à l’Egypte en passant par la Tunisie, les partis islamistes peinent à l’épreuve du pouvoir».

A noter également ce matin, l’annonce par le groupe Washington Post, de la cession de ses activités d'édition, dont le quotidien portant son nom. Le rachat du mythique Washington Post par le patron et fondateur du groupe de distribution en ligne Amazon, Jeff Bezos, pour 250 millions de dollars, fait la Une du Huffington Post avec ce titre: «Primed !».

Et puisque nous sommes sur la Toile, notez pour terminer cette déclaration de guerre adressée à tous ceux qui ont la manie de snobber leurs interlocuteurs en passant leur vie à surfer sur leur téléphone – à lire dans The Guardian.

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