On commence cette revue de presse française avec une bonne nouvelle pour l’UMP: le Sarkothon est en train d’atteindre son objectif.

100 000 donateurs, près de neuf millions d’euros récoltés, et un sursis de deux mois accordé par les banques pour arriver aux 11 millions exigés - voilà les chiffres qui font le bonheur et la Une ce matin de l’Opinion. D’après le journal, le Conseil constitutionnel a offert involontairement une belle campagne de pub à l’UMP.

Alors, tout est-il pour le mieux dans le meilleur des mondes désormais ? C’est, en revanche, revanche c’est moins sûr. Les sollicitations pressantes de l’UMP, et notamment de son nouveau président Jean-François Copé, en ont agacé quelques uns, d’après le Figaro, qui cite un cadre du parti: «Il ne faudrait (tout de même) pas prendre nos sympathisants pour des vaches à lait». Et c’est sans compter sur la polémique au sujet de ce qu’ont donné les uns et les autres, et notamment Nicolas Sarkozy lui-même.

L’UMP sort peut-être de l’ornière sur le plan financier, mais sur le plan judiciaire, ça n’est pas encore le cas. C’est même plutôt l’inverse, à en croire le Parisien, qui parle d’une enquête qui s’accélère du côté de Claude Guéant, l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy mis en cause après que des virements suspects ont été découverts sur ses comptes personnels.

Surtout, et c’est peut-être de là que vont surgir les plus grandes difficultés dans les mois à venir, sur le plan politique, l’UMP n’a toujours pas décidé de sa stratégie vis-à-vis du Front national. Le dilemme de l’UMP est évoqué à la Une de Libération, qui rappelle qu’un sondage réalisé en juin dernier montrait que 47 % des électeurs de l’UMP sont favorables aux alliances avec le FN, notamment lors des prochaines municipales.

D’ici là, d’autres élections vont se tenir, cette fois, en Allemagne. Des législatives pour lesquelles Angela Merkel part grande favorite, d’après le Figaro. La chancelière allemande, se réjouit le journal, est «en route pour un troisième mandat». Une victoire annoncée à laquelle François Hollande serait en train de se «résigner», nous dit le Figaro, qui ne boude pas le plaisir d’administrer, au passage, un petit pensum sur le modèle allemand au président français.

Tout, évidemment, n’est pas rose outre-Rhin, constate Libération. Les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux en Allemagne, où le revenu minimum n’existe pas.

Il y a les travailleurs pauvres, et aussi, rappelle de son côté le Parisien, une politique familiale jugée parfois d’un autre âge, ou tout simplement discriminante à l’égard des femmes, comme le prouve la toute récente polémique sur le versement d’une «prime au fourneau».

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