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À Copacabana, le pape François a-t-il fait mieux que les Rolling Stones ?

Le pape François a rassemblé près de 1,5 million de fidèles, jeudi soir à Copacabana, à Rio de Janeiro, pour son message de bienvenue aux Journées mondiales de la Jeunesse (JMJ). Une performance qui rappelle, sous un autre registre, celle des Stones.

Deux icônes, deux registres. Le pape François, superstar de la parole du Christ, a rivalisé avec les Rolling Stones et leur "Sympathy for the devil" en rassemblant, jeudi 25 juillet au soir, des centaines de milliers de fans sur la plage de Copacabana, à Rio de Janeiro.

Programme chargé pour François vendredi

François, pape infatigable qui épuise jusqu'à son entourage, a vendredi à Rio un marathon de rencontres: il doit confesser des jeunes, déjeuner avec d'autres, participer à un chemin de croix, et rencontrer de jeunes détenus, au cinquième jour de JMJ qui sont déjà un succès.

L'organisation des 28e Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) a estimé à 1,5 million le nombre de jeunes pèlerins ayant assisté au message de bienvenue du pape argentin à Copacabana. Hormis la traditionnelle fête de réveillon du Nouvel An carioca et ses magnifiques feux d'artifices sur l'océan, personne avant le Saint-Père n'avait rassemblé une telle foule à Copacabana.

Sauf, peut-être, le plus grand groupe de l'histoire du rock n'roll. Le 18 février 2006, les Rolling Stones avaient donné sur cette même plage en demi-lune le plus grand concert de leur fantastique carrière. Selon les sources plus ou moins fiables, entre 1 et 1,7 million de fans brésiliens et étrangers avaient vibré aux hymnes des mauvais garçons londoniens.

Au chapitre mise en scène, le Vatican et les Stones partagent certaines recettes : immenses podiums, écrans géants disséminés sur toute la plage afin que personne ne perde une miette du spectacle. Mais la comparaison s'arrête là : après la messe, quand le pape rentre se coucher dans sa résidence paisible sur les hauteurs de Rio, les Rolling Stones, eux, étaient hébergés au célèbre Copacabana Palace, où ils n'ont pas dû beaucoup fermer l'œil.

Avec dépêches