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L'Allemand Jan Ullrich, ex-vainqueur du Tour de France, avoue s'être dopé

Le cycliste allemand Jan Ullrich, vainqueur du Tour de France en 1997, a reconnu pour la première fois avoir eu recours à des produits dopants, dans une interview à paraître lundi dans l'hebdomadaire allemand "Focus".

Le coureur cycliste allemand Jan Ullrich, ancien vainqueur du Tour de France, a reconnu pour la première fois avoir eu recours au dopage avec l'aide du médecin espagnol Eufemiano Fuentes, au centre d'un vaste réseau de dopage, dans une interview à paraître lundi au magazine "Focus". Des déclarations qui interviennent à une semaine jour pour jour du départ du Tour de France 2013, à Porto-Vecchio en Corse.

"Oui, j'ai eu recours aux traitements de Fuentes", a déclaré le seul vainqueur allemand du Tour, en 1997, à l'hebdomadaire. L'ancien coureur aujourd'hui à la retraite, avait déjà admis avoir été en contact avec le Dr Fuentes mais il avait toujours nié s'être dopé avec son aide. Jan Ullrich, qui a pris sa retraite sportive en 2007, précise dans cet entretien qu’il avait eu recours à des transfusions sanguines mais uniquement à partir de son propre sang.

Comme les autres

Le vainqueur du Tour 1997 dit avoir voulu se placer au même niveau que les autres. "Presque tout le monde prenait à l'époque des substances dopantes. Je n'ai rien pris que les autres n'ont pas pris aussi", affirme Ullrich, 39 ans. "Selon moi, il y a escroquerie à partir du moment où je me procure un avantage. Il ne s'agissait pas de cela. Je voulais avoir les mêmes chances que les autres", a-t-il argué auprès de l'hebdomadaire. L'Allemand estime que le talent, la performance, l'esprit d'équipe et la volonté de gagner restent les facteurs qui décident de la victoire, selon les extraits de cet entretien.

Eufemiano Fuentes, condamné fin avril à un an de prison par la justice espagnole, avait affirmé lors de son procès qu’il avait offert ses services à des cyclistes, mais aussi à des footballeurs, des athlètes ou des joueurs de tennis. L’affaire Puerto pour laquelle il a été mis en cause avait éclaté en 2006 à la suite d’une saisie par la police espagnole de plus de 200 poches de sang dont certaines contenaient des traces d’EPO.

Avec dépêches