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Aujourd’hui sur le net, des internautes azerbaïdjanais dénoncent des atteintes à la liberté d’expression en ligne. Les Anonymous lancent une campagne pour la fermeture de la prison de Guantanamo. Et un jeune journaliste espagnol chante son CV pour trouver un emploi.

Azerbaïdjan : l’étau se resserre autour des cyber-opposants

Un groupe de jeunes Azerbaïdjanais se réunit dans le centre ville de Bakou pour s’adonner au Harlem Shake, une danse qui fait fureur depuis quelques mois sur Internet. Cette vidéo, mise en ligne en février, peut sembler anodine mais elle risque pourtant d’envoyer Ilkin Rustamzade en prison. Ce militant de l’opposition a en effet été arrêté et inculpé de « hooliganisme » pour avoir tourné ce clip musical.

Une accusation réfutée par son avocat qui affirme que le jeune homme, qui risque jusqu’à 5 ans de prison, n’a rien à voir avec cette vidéo. Cette affaire pourrait donc, selon lui, avoir été montée de toutes pièces par le pouvoir pour neutraliser l’activiste qui avait déjà été interpellé à plusieurs reprises ces derniers mois pour avoir organisé, via les réseaux sociaux, différentes manifestations dans les rues de la capitale, comme ici en mars dernier.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que l’accusation de « hooliganisme » est utilisée contre des dissidents azerbaïdjanais. En 2009, deux blogueurs avaient ainsi été condamnés à de la prison pour ce même motif après avoir diffusé cette vidéo satirique qui se moquait de la décision du gouvernement d’investir dans un cheptel d’ânes.

Une pression qui semble s’accentuer, à quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 16 octobre prochain. Le pays vient en effet d’adopter une nouvelle loi qui punit de peines de prison et de travaux forcés la « diffamation » et les « injures » sur Internet. Un dispositif dénoncé comme une attaque à la liberté d’expression par des ONG comme Amnesty International.

Et dans le même temps, des campagnes de dénigrement sont également organisées sur Internet contre les détracteurs du président Ilham Aliev, qui brigue un troisième mandat à la tête du pays. Créée le mois dernier, cette plateforme met ainsi régulièrement en scène des opposants dans des montages photos et vidéos à caractère sexuel pour essayer de les discréditer aux yeux des électeurs.

Les Anonymous réclament la fermeture de Guantanamo

#OpGTMO, pour opération Guantanamo, est le nom donné par les hacktivistes d'Anonymous à la campagne lancée vendredi sur la Toile pour réclamer la fermeture définitive du centre de détention américain situé à Cuba. Une opération également destinée à apporter leur soutien aux prisonniers encore incarcérés alors qu'une centaine d'entre eux mène actuellement une grève de la faim pour protester contre les conditions dans lesquelles ils sont retenus.

Dans cette vidéo mise en ligne pour assurer la promotion de l'initiative, les hackers dénoncent ainsi ouvertement les promesses non tenues du président Obama qui n'a toujours pas procédé à la fermeture de Guantanamo alors qu'il est au pouvoir depuis 2008. Un clip dans lequel les Anonymous avertissent également les autorités américaines qu'ils ne toléreront plus longtemps l'existence de cette prison où les détenus sont régulièrement victimes d'abus et ils invitent les internautes à se mobiliser massivement pour mettre un terme à cette situation qualifiée d'insupportable.

Un appel qui a rapidement trouvé un large écho sur le web. Les messages appelant l'administration Obama à libérer les prisonniers de Guantanamo au plus vite se sont en effet multipliés tout au long du week-end sur les réseaux sociaux et plusieurs manifestations ont été organisées à travers le monde, et notamment devant la Maison Blanche, pour demander la fermeture définitive du fameux centre de détention.

Et signe qu'ils sont de plus en plus sur la Toile à espérer la mise hors service de la prison de Guantanamo, cette pétition récemment créée sur le site Change.org et adressée à Barack Obama pour qu'il procède à sa fermeture immédiate a déjà recueilli plus de 210 000 signatures. Un chiffre qui ne cesse d'augmenter jour après jour.

Ryan Gosling refuse de manger ses céréales

« Ryan Gosling refuse de manger ses céréales » est le titre de cette série de petites vidéos qui fait le tour de la Toile depuis quelques jours. Des montages réalisés par Ryan McHenry, un internaute britannique qui a rajouté une cuillère de céréales à des extraits de films ou d'interviews où le célèbre acteur fait la grimace de sorte à ce qu’il ressemble à un petit garçon capricieux qui refuse d’avaler son petit-déjeuner. Une idée drôle et farfelue qui a rapidement fait des émules sur Internet, d’autres célébrités se retrouvant désormais elles aussi au centre de ce curieux phénomène.

Vidéo du jour

Chanter son CV dans le métro… c’est l’idée surprenante qu’a eue Enzo Vizcaíno, un journaliste espagnol au chômage, pour attirer l’attention d’éventuels employeurs. Une initiative décalée qui n’a pas tardé à porter ses fruits puisque le jeune homme explique avoir reçu plusieurs offres de travail qu’il étudie actuellement avec la plus grande attention.