La compagne du président Hollande, Valérie Trierweiler, a effectué jeudi et vendredi, seule, sa première visite humanitaire sur invitation de l'épouse du chef d'État malien. Très touchée, la journaliste a qualifié son voyage de "vraiment énorme".
En février, François Hollande était reparti du Mali avec l’affectueux surnom de "Papa Hollande". Pour son premier voyage officiel sans le président de la République, Valérie Trierweiler a tout naturellement été surnommée "Maman Valérie". Une visite de 48 heures, sur invitation de Mintou Traoré, pour dire son soutien aux enfants et aux femmes, mais aussi aux populations déplacées par la guerre.
Arrivée mercredi soir au Mali, la compagne de François Hollande s'est rendue jeudi en visite humanitaire à Gao, la plus grande ville du Nord qui avait été occupée par des groupes islamistes dont le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).
Elle a poursuivi sa visite vendredi à Bamako et ses environs. Tout au long de son voyage, accompagnée de l’épouse du président malien, elle a été chaleureusement accueillie par la population.
"Vraiment énorme"
À l’issue de sa visite, la journaliste a déclaré, vendredi à Bamako, qu'elle avait été très touchée par ce voyage. "Je ne [l'] oublierai jamais parce que ce que j'ai senti est vraiment énorme", a déclaré Valérie Trierweiler à la presse avant son retour à Paris vendredi soir. Elle a révélé qu'elle s'était déjà rendue au Mali en 2003 et 2007.
"Le Mali a besoin de beaucoup de choses en termes d'humanitaire", a-t-elle ajouté en précisant que sa venue avait notamment pour but d'appeler "aux dons et attirer l'attention sur ce qui manquait encore".
C'était aussi pour rappeler "que la France était là pour la libération et qu'elle est là pour la construction".
Ce déplacement a également été l’occasion pour Valérie Trierweiler de préciser le rôle qu’elle souhaite tenir au côté du président. Pas question pour elle de créer une nouvelle association, mais d’apporter son soutien aux structures déjà existantes. "C’est plus simple de les aider que de créer moi-même une association ou une fondation qui va mettre du temps à démarrer", a-t-elle indiqué aux journalistes.
Avec dépêches