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Le fondateur de l'Arche de Zoé et sa compagne remis en liberté

Éric Breteau, fondateur de l'Arche de Zoé, et Émilie Lelouch, sa compagne, ont obtenu, ce jeudi, leur libération immédiate sous contrôle judiciaire. Leur procès en appel doit se tenir en novembre.

Les responsables de l'Arche de Zoé, condamnés pour avoir tenté de transférer en France, en 2007, une centaine d'enfants présentés comme des orphelins du Darfour, seront remis en liberté sous contrôle judiciaire jeudi dans l'attente de leur procès en appel, a-t-on appris auprès de leur avocate.

Eric Breteau et Emilie Lelouch, condamnés début février à deux ans de prison ferme, ont fait appel de leur condamnation, et leur procès en appel doit se tenir dans la seconde quinzaine de novembre.

"Ils sont bien remis en liberté dans la journée", a dit jeudi à Reuters leur avocate, Me Céline Lorenzon.

"On est forcément satisfaits", a-t-elle ajouté. "Ils sont disposés à assurer leur défense au mois de novembre".

Le président de l'Arche de Zoé et sa compagne ont été arrêtés fin février après que leur peine eut été prononcée par le tribunal correctionnel de Paris.

Ils étaient depuis en détention à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne).

Ils ont été reconnus coupables d'exercice illégal de l'activité d'intermédiaire pour l'adoption, de tentative d'aide à l'entrée ou au séjour irrégulier de mineurs étrangers et d'escroquerie.

Ils avaient été arrêtés en octobre 2007 au Tchad alors qu'ils s'apprêtaient à emmener en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, une région du Soudan, alors que la plupart étaient de nationalité tchadienne et n'étaient pas orphelins, selon des associations.

L'Arche de Zoé avait obtenu de l'argent auprès de 358 familles auxquelles était promise l'arrivée, sinon l'adoption, d'un orphelin originaire du Darfour.

Reuters