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Deux ans après, la peur d'un Fukushima à la française?

Au menu de la presse française : la difficile reconstruction du Japon, deux ans après Fukushima et la cote de popularité de François Hollande qui plonge à mesure que les comptes publics se creusent.

La presse nationale revient largement sur la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon : il y a deux ans jour pour jour, un tsunami s’abattait sur les cotes japonaises, endommageant un des réacteurs nucléaires et entraînant une catastrophe sans précédent. Pour La Croix, les plaies sont loin d’être pansées. A l’intérieur de la centrale, il reste encore des carcasses de camions, des escaliers éventrés par la violence du choc : un enchevêtrement d’acier et de béton qui semble venir d’une autre planète écrit la journaliste.

Cette catastrophe nucléaire avait fait des dizaines de milliers de morts et pourtant, toutes les leçons ne semblent pas avoir été tirées pour Libération. L'Institut de radio protection de sureté nucléaire (IRSN) a tenté de chiffrer le coût économique d’une telle catastrophe : il est de 120 milliards d’euros pour un accident grave à 430 milliards d’euros pour une catastrophe de l’ampleur de Fukushima. Plus de 6% du PIB, sans prendre en compte bien évidemment le bilan humain ou environnemental.

Le Parisien-Aujourd’hui en France évoque une nouvelle ardoise de 9 milliards d’euros que l'Etat va devoir régler. Certains dispositifs fiscaux, taxes ou impôts imaginés par les gouvernements successifs ont été retoqués par la Commission européenne. Conséquence : il faut rembourser, et l’addition pourrait être salée.

Décidément rien dans la presse ce matin pour remonter cette cote de popularité en chute de François Hollande, pour le Figaro, alors que le président entame une visite de deux jours à Dijon pour renouer le contact avec les Français.