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Lors d'une conférence de presse avec son homologue français, à Paris, le chef de la diplomatie américaine a abordé les dossiers syrien et malien, avant d'évoquer un futur accord de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne.

De passage à Paris dans le cadre de sa tournée européenne, John Kerry a donné, mercredi 27 février, une conférence de presse conjointe avec son homologue français, Laurent Fabius. Le tout nouveau chef de la diplomatie américaine a entrepris une opération séduction vis-à-vis de la France, en débutant son discours dans la langue de Molière, avant d’aborder plusieurs sujets de politique internationale.

Davantage d’aide pour l’opposition syrienne

Au sujet de la Syrie, les États-Unis et la France examinent "les moyens d'accélérer la transition politique" dans le pays, a-t-il déclaré, après des entretiens avec Laurent Fabius et le président français, François Hollande.

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À Paris, John Kerry plaide pour l’accélération d’une transition politique en Syrie

Une option qui sera discutée jeudi à Rome, lors d'une réunion internationale des Amis du peuple syrien, à laquelle participera l'opposition syrienne, a précisé John Kerry. "Je pense que l'opposition syrienne a besoin de davantage d'aide. Nous pensons qu'il est très important que davantage d'aide arrive dans les zones libérées" en Syrie, a-t-il précisé.

Selon le quotidien The Washington Post, la Maison Blanche réfléchit à un changement majeur de stratégie avec la fourniture aux rebelles d'une aide directe "non létale". Le quotidien a évoqué des gilets pare-balles, des véhicules blindés et même un entraînement militaire.

"Intérêt commun" des États-Unis et de la France au Mali

Outre la crise syrienne, le Mali, le Proche-Orient, ainsi qu’un futur accord de libre-échange entre les États-Unis et l’Union européenne ont été évoqués dans la matinée, selon la présidence française.

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Le dossier malien a été qualifié d'"intérêt commun" par un haut responsable du département d'État. "C'est une bataille commune qui se joue là-bas. Nous voulons qu'ils [les Français] réussissent, c'est dans notre intérêt commun", a-t-il déclaré.

FRANCE 24 avec dépêches