
Le tribunal de commerce de Paris a décidé lundi de placer les magasins de biens culturels Virgin en redressement judiciaire. Une décision qui ouvre une période d'observation de quatre mois pour trouver un éventuel repreneur.
Pas de surprise : les magasins de distribution de biens culturels Virgin ont été placés en redressement judiciaire lundi 14 janvier par le tribunal de commerce de Paris. "C'est une nouvelle que nous attendions. Nous allons travailler avec l'administrateur judiciaire pour explorer différentes pistes", a indiqué la présidente du directoire de Virgin, Christine Mondollot, à l'issue de l'audience.
Cette décision ouvre une période d'observation de quatre mois durant laquelle l'administrateur judiciaire doit se pencher sur les éventuels repreneurs pour tout ou partie des activités des magasins Virgin en France.
La Fnac également dans la tourmente
"Seuls, nous n'étions pas capables de trouver une solution", a estimé Christine Mondollot. "Les salariés peuvent espérer qu'on trouve la meilleure solution pour qu'ils gardent leur emploi dans la société", a poursuivi la présidente du groupe qui compte 26 magasins et un millier de salariés.
Le distributeur fait figure de grande victime en France de l'effondrement des marchés physiques des produits culturels (disques, DVD, etc.). Mais l'autre grand nom de la distribution de biens culturels, la Fnac, est également dans la tourmente. Pour éviter un sort similaire à Virgin, le leader français du domaine a engagé en 2012 un plan d'économie de 80 millions d'euros qui comporte la suppression de 300 postes en France.
FRANCE 24 avec dépêches