L'ex-chef de l'État, Bakili Muluzi, toujours influent dans certaines régions du Malawi mais inculpé pour corruption, a vu sa candidature aux élections présidentielle et législatives du 19 mai prochain écartée par la commission électorale.
Reuters - La commission électorale du Malawi a interdit vendredi à l'ancien président Bakili Muluzi, inculpé pour corruption, de se présenter aux élections présidentielle et législatives du 19 mai prochain.
Muluzi, qui conserve une grande influence dans certaines régions du pays, a été arrêté le mois dernier, accusé d'avoir détourné des millions de dollars d'aide internationale pendant les dix années qu'il a passées à la tête de l'Etat, entre 1994 et 2004. Il rejette ces accusations.
La commission électorale n'a pas donné les motifs de sa décision, annoncée à la radio d'Etat.
Le président Bingu wa Mutharika a dissous vendredi le parlement, ouvrant la voie au proccessus électoral.
Huit candidats, dont une femme, affronteront Bingu wa Mutharika à la présidentielle. L'un des principaux rivaux du chef de l'Etat est John Tembo, dirigeant du Parti du Congrès du Malawi.