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"La nationalisation, quel bond en arrière !"

Dans la presse française, l'indignation de Lakshmi Mittal, le patron d'Arcelor Mittal, et les commentaires après l'arrivée du Pape sur Twitter

La France ne parle que de lui depuis des semaines. Lakshmi Mittal, le patron d’Arcelor Mittal s’exprime enfin, dans les colonnes du Figaro. On se souvient que la menace d’une nationalisation du site sidérurgique de Florange avait été brandie par Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif. Lakshmi Mittal répond : « Si j’ai été surpris ? Mais c’est le monde entier qui a été surpris. »

Le groupe Arcelor Mittal s’apprête justement à détailler, aujourd’hui, ses engagements devant les salariés de Florange… Mais un document pourrait venir semer le trouble. Il s’agit d’un graphique publié par le Républicain lorrain. Un document interne du groupe qu’a pu obtenir la CFDT et qui montre qu’en termes de coûts de production de l’acier, Florange n’a pas à rougir.

Et puis le débat sur la nationalisation est aussi en une du Monde : « Quand les Etats-Unis nationalisent, ça marche ». Le Monde revient sur l’exemple de AIG. L’assureur américain perdait, début 2009, de quoi payer le salaire moyen de 134 000 américains ! L’état en a donc pris le contrôle à hauteur de 92%. L’opération apparait rentable pour le gouvernement américain. Car AIG est redevenue bénéficiaire, et l’état a récupéré 22 milliards de dollars de plus qu’il n’en a injecté…

Enfin, Le pape a lancé hier son premier tweet… Une révolution pour l’Eglise ? Pas vraiment, selon le site internet Slate.fr.
 

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