Le gouvernement est parvenu à un accord, ce vendredi, avec ArcelorMittal, qui s'est engagé à investir 180 millions d'euros sur cinq ans sur le site de Florange. La menace d’un plan social et l’option de la nationalisation ont été écartées.
Jean-Marc Ayrault a annoncé, ce vendredi, un accord avec ArcelorMittal au terme duquel le géant de l'acier s'engage à investir 180 millions d'euros sur cinq ans sur le site de Florange (Moselle) et à préserver ses hauts fourneaux, même s'il n'y aura pas de redémarrage de ceux-ci à court terme faute de débouchés.
it"Il n'y aura pas de plan social à Florange", a assuré le Premier ministre à l'issue d'un bras de fer de plusieurs jours avec ArcelorMittal.
Il a également affirmé que les engagements qu'a pris ArcelorMittal dans l'accord trouvé avec le gouvernement dans le dossier Florange étaient "inconditionnels" et que l'État veillerait à ce qu'ils soient "respectés scrupuleusement".
À propos de la menace de nationalisation temporaire brandie au cours des négociations par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, Jean-Marc Ayrault a indiqué qu'une telle démarche pouvait se justifier dans certains cas mais n'était pas efficace pour une entreprise en panne de débouchés ou en manque de compétitivité.
FRANCE 24 avec dépêches