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François Fillon et Jean-François Copé se sont entendus sur le principe d'un référendum pour un nouveau vote. L'ancien Premier ministre ne renonce pas toutefois à créer un nouveau groupe parlementaire au sein de l'UMP.
Au dixième jour de crise à l'UMP, François Fillon et Jean-François Copé continuent leur guerre pour prendre la présidence du parti. Retrouvez heure par heure, les événements de la journée de mardi 27 novembre.
19h40 : Le groupe filloniste a officiellement été déposé à l'Assemblée (source parlementaire).
18h30 : Fillon demande une "direction collégiale" pour organiser un référendum (lettre à Copé). Juppé est, par ailleurs, favorable à un référendum et à un nouveau vote.
17h10 : Fillon "favorable" à un référendum sur un nouveau vote des militants.
16h45 : Copé dit avoir proposé à Fillon d'organiser un référendum sur la nécessité de revoter. Ce référendum pourrait avoir lieu en janvier selon Copé.
15h17 : Jean-François Copé a proposé à François Fillon un référendum aux militants sur de nouvelles élections. Il a en outre demandé à son rival de renoncer à son groupe à l'Assemblée (entourage Copé).
14h55 : Selon l'entourage de Nicolas Sarkozy, l'ancien président est "déterminé à préserver l'unité de sa famille politique". À sa demande, les deux adversaires politiques vont se rencontrer.
13h05 : Le président contesté de l'UMP Jean-François Copé assure sur RTL qu'il est impossible "statutairement" d'organiser de nouvelles élections pour la présidence du parti.
"Nous n'avons absolument pas le droit de provoquer des élections comme ça au seul motif que c'est un ultimatum qui est lancé par celui qui n'a pas été proclamé élu", a-t-il déclaré.
it13h02 : "L'idée d'un second groupe est suicidaire", rétorque le président du groupe UMP à l'Assemblée, Christian Jacob, qui doit rencontrer François Fillon à 16 heures afin de le dissuader de constitutuer un groupe de députés indépendant à l'Assemblée.
13h00 : "Excédé", Nicolas Sarkozy "va probablement prendre des initiatives", déclare le député des Yvelines, David Douillet, sur BFMTV.
Chaque nouveau membre du groupe parlementaire Rassemblement-UMP, créé par François Fillon, doit signer une déclaration. En voici les principaux extraits :
"Fidèles aux pages les plus lumineuses de notre histoire, fidèles aux racines gaullistes, centristes, libérales de notre histoire qui marquèrent la France contemporaine, nous entendons hisser notre pays au-dessus de ses divisions et de ses peurs".
"Le goût de la vérité, de l'audace, de la fraternité doit s'imposer sur la crainte de l'avenir qui divise notre pays" et "nous défendons l'idée d'une France pour tous qui se mobilise pour aller à la conquête de la croissance et du progrès face aux défis de la compétition internationale".
"Nous assumons l'élan réformiste imprimé par le quinquennat de Nicolas Sarkozy aujourd'hui brisé par la gauche".
"Nous affirmons notre volonté de renforcer les valeurs de la République et du civisme, notre unité nationale est notre bien le plus sacré".
"Nous croyons à l'honneur de la politique dont le but est de grandir le débat démocratique (…) et d'agir pour l'intérêt général".
"Nous nous opposons au dogme socialiste et nous rejetons le populisme et les dérives qui les alimentent".
12h55 : Le nouveau groupe parlementaire Rassemblement-UMP, créé par François Fillon, devrait se réunir cet après-midi, selon plusieurs sources citées par l'AFP.
La réunion aura lieu à partir de 16 heures, a précisé dans les couloirs de l'Assemblée le député de Paris Jean-François Lamour, soutien de François Fillon. Celui-ci a évoqué le chiffre de 50 à 60 députés (sur 194 députés UMP au total, dont 11 apparentés) formant ce nouveau groupe.
12h13 : Le député UMP pro-Copé Patrick Balkany, très proche de Nicolas Sarkozy, a jugé "ridicule" de revoter pour l'élection à la présidence de l'UMP, ce qui, selon lui, va aboutir au même "résultat" avec en plus le "ras le bol des militants".
"On a autre chose à faire que de refaire six mois de campagne. Pour arriver à quoi? Au même résultat ! Parce que vous allez vous retrouver avec les mêmes candidats avec le même deuxième tour, serré, c'est ridicule !", a-t-il lancé dans les couloirs de l'Assemblée nationale.
11h45 : Nathalie Kosciusko-Morizet estime sur i>TELE qu'il appartiendra au "bureau politique" de l'UMP de définir les conditions d'un nouveau vote à la présidence du parti.
Interrogée sur le souhait de Bernard Accoyer de voir participer de nouveaux candidats à ces nouvelles élections, l'ancienne ministre de l'Écologie a botté en touche : "Moi je mets toute mon énergie à obtenir un nouveau vote. Je ne veux pas polluer cette action que je mène (...) en entrant trop dans les détails de l'élection avant qu'elle ne soit acquise", a-t-elle dit.
11h43 : Le député UMP Hervé Mariton, qui n'avait pris parti dans la bataille interne à l'UMP, propose "de raccourcir d'un an la durée du mandat du président" du parti, actuellement de trois ans.
11h20 : François Fillon réitère son souhait de procéder à un nouveau vote, "la seule solution", selon lui. Le rival de Jean-François Copé affirme également qu'il fera "tout pour préserver l'unité de l'UMP", tout en demandant que la "flamme de la vérité ne soit pas étouffée". "Si cet appel est méprisé, j'en tirerai toutes les conséquences politiques", ajoute-t-il. L'ancien Premier ministre s'exprimait à la sortie de la réunion de ses amis parlementaires, rive Gauche, près du Palais Bourbon, au Musée social.
Selon le trésorier démissionnaire de l'UMP, Dominique Dord, il ne s'agit aucunement de quitter l'UMP. "L'idée, c'est qu'on reste tous dans la grande maison commune qui est l'UMP et qu'on partage avec nos collègues copéistes", a expliqué ce partisan de François Fillon.
11h00 : Gérard Longuet, sénateur UMP de la Meuse, a affirmé mardi à l'AFP que la création d'un nouveau groupe UMP au Sénat n'était pas nécessaire puisque les fillonistes y avaient "déjà la majorité". On dénombre 131 sénateurs UMP sur un total de 347 sénateurs.
10h17 : Si un nouveau vote a lieu, François Baroin a fait savoir que "les actions judiciaires seront abandonnées", rapporte le camp de François Fillon.
10h07 : François Fillon annonce la création d’un groupe parlementaire Rassemblement-UMP, qui sera "dissous dès qu'un nouveau vote aura lieu".
8h23 : Interrogé sur France Info, Jean-François Copé rejette l'idée d'un nouveau vote.
"L'heure n'est pas, dans la passion du moment, dans l'amertume, le regret, à dire : il faut revoter tout de suite. Non !", a déclaré le député-maire de Meaux.
Selon plusieurs sources concordantes, Nicolas Sarkozy a estimé lundi qu'il serait préférable de revoter pour sortir l'UMP de l'impasse.