Une vague d'attentats à la bombe et d'attaques à l'arme à feu a ensanglanté plusieurs villes irakiennes, ce dimanche, faisant une trentaine de morts et une centaine de blessés.
Au moins 32 personnes, dont nombre de membres des forces de sécurité, ont été tuées et 104 autres blessées lors de la vague d'attentats qui a secoué l'Irak dimanche, selon un nouveau bilan communiqué par des sources sécuritaires et médicales.
Bagdad et sa région ont été les plus touchés. Au moins 25 personnes y ont péri et 59 ont été blessées, selon une source au ministère de l'Intérieur.
Des attaques, la plupart à la voiture piégée, ont ensanglanté le coeur de la capitale irakienne, mais aussi les villes proches de Taji, Tarmiya et al-Madaïn.
A Kout, une ville située à 160 km au sud-est de Bagdad, quatre personnes, dont trois policiers, ont péri, tandis que dans la région instable de Baqouba (nord), trois personnes sont mortes dans des violences.
Depuis le début du mois, au moins 252 personnes ont péri dans les violences endémiques qui touchent l'Irak, selon un décompte tenu par l'AFP, et 801 ont été blessées.
Sur fond de crise politique, les violences restent quotidiennes en Irak, bien qu'elles aient décru depuis les années noires 2006-2008, où un conflit interreligieux ensanglantait le pays.
(AFP)