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Richard Gasquet remporte le tournoi de Bangkok

Richard Gasquet est sorti vainqueur, ce dimanche, de la finale du tournoi ATP de Bangkok en dominant son compatriote Gilles Simon (6-2 6-1). À Kuala Lumpur, Julien Benneteau a, lui, perdu sa septième finale face à l'Argentin Juan Monaco.

Richard Gasquet a surclassé Gilles Simon 6-2, 6-1 en finale du tournoi ATP de Bangkok dimanche, tandis qu'à Kuala Lumpur Julien Benneteau, troisième Français engagé dans une finale ce week-end, chutait face à l'Argentin Juan Monaco 7-5, 4-6, 6-3.

Gasquet a ainsi mis un terme à une disette de plus de deux ans sur le circuit dans cette finale 100% française, se relançant du même coup dans la course à la qualification pour le Masters de Londres.

Le Biterrois de 26 ans, 14e mondial, privé de son entraîneur Riccardo Piatti, malade, s'est imposé facilement en 1 h 07 minutes de jeu face à un adversaire qu'il a toujours battu en six confrontations.

Il s'agit de sa septième victoire sur le circuit, la première depuis son succès sur la terre battue de Nice en mai 2010.

Simon a toutefois semblé affaibli par une douleur à un genou.

Ce succès permet à Gasquet d'espérer une participation au Masters (5-12 novembre). Douzième de la "Race" avant Bangkok, il devrait grappiller une place et pourrait participer au rendez-vous londonien même sans rentrer dans le top 8, à la faveur de possibles forfaits.

Gasquet avait perdu ses deux précédentes finales disputées en 2012 (Toronto contre Djokovic et Estoril contre del Potro).

Il s'agissait de la 18e finale franco-française de l'histoire à l'occasion d'un tournoi qui réussit bien aux Tricolores après le sacre de Tsonga en 2008 et de Simon en 2009.

A Kuala Lumpur, Julien Benneteau a pour sa part perdu face à Monaco sa septième finale en sept occasions, la série noire la plus longue de tous les joueurs en activité.

Toujours à la recherche d'un premier titre, le Français de 30 ans, diminué par une douleur au coude droit, s'est bien battu, sauvant notamment onze balles de premier set, avant de s'incliner une nouvelle fois.

Le sort de Julien Benneteau, 34e mondial, rappelle celui de l'ancien N.1 français Cédric Pioline qui avait perdu ses neuf premières finales avant de goûter à la victoire et terminer sa carrière avec cinq trophées.

(AFP)