
Le ministère italien des Affaires étrangères, qui avait annoncé la libération des humanitaires, indique chercher à vérifier ses informations, en "l'absence de contacts entre Médecins Sans Frontières et ses membres".
AFP - Le ministère italien des Affaires étrangères continuait samedi matin de chercher à confirmer l'information selon laquelle quatre membres de l'organisation humanitaire Médecins sans Frontières (MSF) pris en otages mercredi au Darfour avaient été libérés par leurs ravisseurs.
Le doute s'est installé en Italie sur la réalité de cette libération, écrit samedi matin le quotidien La Repubblica sur son site internet.
Le ministère qui avait annoncé vendredi soir la libération sains et saufs des humanitaires citant des sources gouvernementales soudanaises a indiqué plus tard dans la nuit dans un communiqué "qu'en l'absence de contacts entre MSF et ses membres" il cherchait à vérifier ses informations.
L'annonce de la libération d'un Français, d'un Italien et d'une Canadienne travaillant pour MSF Belgique, ainsi que d'un collaborateur soudanais, avait été saluée avec joie par les plus hautes autorités italiennes, y compris la présidence de la République.
Mais la section belge de MSF avait refroidi peu après l'enthousiasme en indiquant de Bruxelles qu'elle n'était pas en mesure de confirmer la nouvelle.
"Pour l'instant, MSF ne confirme pas du tout la libération des otages. Nous ne sommes pas en position de confirmer cette libération", a déclaré à l'AFP Koen Baetens, porte-parole de la section belge de MSF pour laquelle travaillent les humanitaires.
"On en a été informé par les autorités soudanaises. Mais on n'a ni vu ni entendu ni eu de contact direct avec nos collègues", a-t-il ajouté.