
Au menu de la presse internationale, l'affaire Julian Assange et l'éventualité d'une guerre Israël-Iran.
Ce qui interesse les journaux du monde entier ce matin, c’est l’affaire Assange et l’equateur qui a accordé l’asile diplomatique hier au fondateur de wikileaks. Les quotidiens britaniques et equatoriens reviennent largement sur l’affaire
Une affaire qui empoisonne les relations entre la Grande-Bretagne et l’equateur depuis des mois…
Le titre du Guardian résume assez bien l’ambiance avec un titre qu’on pourrait traduire par : le Royaume-Uni et l’Equateur se tiennent tête sur Assange.
The Independent ironise sur ses conditions d’asyle : certes, il est en sécurtié pour le moment à l’ambassade d’Equateur. Mais quelle liberté quand les seuls luxes sont une douche et un plateau repas?
On sent que ca grince des dents en Grande-Bretagne.
Le Guardian prend acte de la décision équatorienne, mais se demande comment le pays va pouvoir appliquer concrètement sa décison ?
Il peut effectivement se rendre en Equateur, mais s’il met un pied en dehors de l’ambassade pour rejoindre l’aéroport, il prend le risque d’être arreter.
Et du coté de la presse équatorienne, la couverture médiatique est restée un peu plus neutre et plus factuelle, moins piquante qu’au Royaume-Uni.
L’article du quotidien national Telegrafo est all2 chercher du soutien en Espagne avec le celèbre juge anti-terroriste et anti-corruption Baltazar Garzon : le juge estime que le Royaume-Uni devrait laisser partir librement Julian Assange et doit appliquer la convention relative aux status des réfugiés. Si tel n’était pas la cas, il en reviendra à la cour pénale internationale de trancher.
Et puis dans la presse internationale également, des journaux préoccupés pas l’évocation d’une possible guerre lancé par Israel contre l’Iran
Les médias israéliens et étrangers bruissaient déjà depuis qq jours de rumeurs, de déclarations anonymes : les gouvernement israélien pourrait être favorable à une attaque contre les installations nucléaires iraniennes dans les prochaines semaines.
Beaucoup de voix se sont élévés notamment à tel-aviv contre cette possibilité d’une guerre.
Et ce matin c’est le quotidien anglophone Jérusalem Post qui met en garde : si les rumeurs se révèlent vraies…Israel est sur le point de commettre la plus grande erreur de son histoire. D’abord parce qu’une guerre avec l’iran pourrait tout saper et bouleverser l’équlibre de toute la région,
Et surtout cet affrontement pourrait se transformer en un conflit non conventionnel avec l’entrée en jeu des groupes islamistes comme le Hamas ou le Hezbollah et l’arrivée d’armes non conventionnelles.