A peine nommé nouveau médiateur international pour la Syrie vendredi 17 août, Lakhdar Brahimi a accordé sa première interview à France 24. Conscient de la difficulté de sa mission, il espère recevoir le soutien du Conseil de sécurité.
Le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, fraîchement nommé médiateur international sur le dossier syrien et rompu aux missions diplomatiques délicates, reste encore très évasif sur la ligne à suivre. "Je ne sais pas encore quelle marge de manœuvre je vais avoir. Je viens d’être nommé. Je ne suis même pas encore à New York", a-t-il confié sur l’antenne de France 24, "quand on accepte une mission comme celle-ci, ou bien on réussit, ou bien on échoue […] Peut-être suis-je fou d’avoir accepté", a-t-il ajouté, un brin fataliste.
"J’espère que le Conseil de sécurité me soutiendra plus qu’il ne l’a fait avec Kofi Annan", a-t-il continué. Il faut dire que le manque de soutien du Conseil de sécurité envers son prédécesseur, dû au veto russo-chinois, ne rassure pas le diplomate. "Le Conseil de sécurité de l’Onu n’a pas soutenu Kofi Annan comme il le devait. Peut-être s’en est-il rendu compte et qu’il me soutiendra davantage", a-t-il conclu.
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