Samir Nasri a été suspendu vendredi pour trois matches en équipe de France. Jérémy Ménez, lui, écope d’un match de suspension alors que Ben Arfa et Yann M’Vila ont été "rappelés à l’ordre". Retour sur les faits reprochés à ces quatre Bleus.
La commission de discipline de la Fédération française de football (FF) a sanctionné, vendredi 27 juillet, Samir Nasri par une suspension ferme de trois matches en équipe de France. Son coéquipier Jérémy Ménez a été suspendu d’un seul match, alors que Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila ont été simplement "rappelés à l’ordre".
Ce qui était reproché à...
- Samir Nasri
Lors du dernier Euro, le joueur de Manchester City s’était fait remarquer par plusieurs altercations avec la presse. Après un "Ferme ta gueule !" lancé à un journaliste de L’Équipe à la faveur de la célébration de son but face à l’Angleterre, Samir Nasri avait récidivé après la défaite des Bleus face à l'Espagne (0-2), en décochant un sympathique "Casse-toi !" en direction d'un journaliste.
Depuis, l’international français s’était excusé sur son compte Twitter, soulignant qu’il s’agissait d’une "affaire personnelle" entre lui et le journaliste.
- Jéremy Ménez
Le Parisien, lui, s'était écharpé avec son capitaine, le gardien Hugo Lloris, et avait insulté l’arbitre lors du quart de finale entre la France et l’Espagne à l'Euro-2012. "Une erreur de jeunesse", a expliqué, vendredi, à la presse son avocat, qui représentait le joueur devant la commission de discipline de la FFF.
En stage avec le PSG aux États-Unis, Jérémy Ménez avait déjà présenté ses excuses dans les colonnes du journal L’Équipe, reconnaissant que "ce n’était pas beau".
- Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila
"Rappelés à l’ordre", Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila étaient convoqués pour des faits moins graves : le premier avait eu une courte altercation avec le sélectionneur Laurent Blanc dans les vestiaires après la défaite des Bleus face aux Suédois (0-2) ; le second, lui, avait regagné sa place sur le banc lors du même match... sans serrer la main de son entraîneur ni de son remplaçant.
Pas d’excuses, des regrets
À l’issue de quatre auditions, Jean Mazella, le président de la commission de discipline de la FFF, a indiqué à la presse que les joueurs convoqués "ne se sont pas excusés" mais qu’"ils ont regretté" leur comportement qui a terni l’image de l’équipe de France lors de l'Euro-2012.
Des regrets qui ont sans doute joué dans la décision finale de la commission. En 2010, les responsables de la fronde de Krysna lors du Mondial en Afrique du Sud avaient été sévèrement sanctionnés : jusqu’à 18 matches de suspension pour Nicolas Anelka !