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"Personne ne sait quand, ni qui sera encore en vie"

Presse française, Mardi 24 juillet. Au menu de la presse française ce matin, la situation dans le nord de la Syrie, où le régime vient de menacer pour la première fois d’utiliser ses armes chimiques, le retour de tension sur les marchés européens, la «méthode» Montebourg, et la fin de France Soir.

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On commence cette revue de presse française avec la Syrie, qui menace désormais d’utiliser ses armes chimiques en cas d’«agression extérieure».
C’est une annonce qui survient en pleine contre-offensive du régime à Damas et à Alep, où le Monde a suivi l’entrée des rebelles dans la ville. Dans cette région majoritairement sunnite, tout à fait au nord du pays, à la frontière avec la Turquie et l’Irak, la chute de Bachar El-Assad «paraît la seule chose absolument sûre en ces temps où rien ne l’est».
Inquiétude, également, de l’Europe, qui vient de porter son aide d’urgence à 100 millions d’euros, et s’interroge sur la capacité de l’opposition syrienne à s’unir. Les Européens aimeraient voir la rébellion dotée d’un directoire unique, voire d’un vrai chef, selon le Figaro.
La propagation du conflit et l’après-Assad, les islamistes libanais y pensent très fort. Le journal Libération a rencontré le sunnite Ahmed Al-Assir. Avec une poignée de fidèles, il a décidé d’empêcher les chiites du Hezbollah de livrer des armes à la Syrie: «Nous sommes avec la révolution syrienne, dit-il, nous allons les aider autant que nous pouvons, mais malheureusement nous n’avons pas d’argent pour leur acheter des armes».
Et puis il y a ceux qui vont jusqu’à rêver d’un «printemps islamiste» après la chute d’Assad, comme Omar Bakri Muhammad, rencontré par le Parisien, un salafiste djihadiste revendiqué qui est né en Syrie et qui vit aujourd’hui à Tripoli, au nord-ouest du Liban. La Syrie dont il rêve, dit-il, c’est une Syrie où seraient imposés le califat et la charia.
En France, il est toujours beaucoup question ce matin du cas PSA, un dossier qui vaut en ce moment à Arnaud Montebourg pas mal de critiques. «A quoi sert Montebourg?» demande Libération. Ce à quoi il sert, il le dit dans l’interview qu’il a accordée au journal, où il qualifie sa méthode de négociation de «franche».
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