On commence cette revue de presse française avec  l’intervention télé de François Hollande; le président de la République a profité des commémorations du 14 juillet pour évoquer son programme pour les prochains mois.

C’est un programme que le Figaro résume ce matin en quelques mots: «les impôts, c’est maintenant». Le journal rappelle que le gouvernement doit soumettre aujourd’hui à l’Assemblée un budget rectificatif qui va effectivement impliquer un premier tour de vis fiscal. François Hollande est aussi revenu ce week-end sur les licenciements annoncés chez PSA, en déclarant que «l’Etat ne laissera pas faire» - déclaration qui laisse songeur le Figaro. «Entrer au capital ? ça ne servirait à rien. Nationaliser ? ce serait coûteux, et ne servirait à rien non plus », estime le journal, qui rappelle que les actionnaires du groupe ont empoché l’année dernière 240 millions d’euros de dividendes.

Le cas PSA qui est évoqué aussi ce matin du côté de l’Humanité, qui voit dans ce dossier «l’épreuve du feu» pour le nouveau gouvernement. Tout comme le Figaro, l’Huma relève que la majorité parle d’améliorer la qualité du plan social, pas de l’en empêcher.

Mais le problème est-il réellement au fond franco-français? -Pas sûr, à en croire un article des Echos qui évoque une vague de restructurations menaçant l’ensemble du secteur automobile européen, notamment parce que beaucoup d’usines européennes tournent aujourd’hui à un niveau d’utilisation inférieur au seuil de rentabilité de 75 à 80 %, qui serait la norme dans l’industrie automobile.

A voir également ce matin, plusieurs développements dans l’affaire Karachi. La première info sur ce dossier nous est donnée par Libération, qui nous apprend que la justice vient de refuser à la veuve d’un ingénieur de la direction des constructions navales, la DCN, l’accès au dossier classé secret-défense de son mari, André Rigault, qui a été retrouvé mort sur son lieu de travail en 98, alors qu’il était affecté sur l’un des contrats qui se est aujourd’hui au cœur du volet de l’affaire Karachi.

La seconde info est dans le Parisien, qui révèle que dans ce même volet financier de l’affaire, le juge Van Ruymbeke a pris une déposition qui conforterait ses suspicions de financement occulte de la campagne d’Edouard Balladur en 94/95, le témoignage de Moustapha Al-Jundi, un journaliste de 70 ans qui affirme avoir remis 13 millions de francs à l’intermédiaire Ziad Takieddine en avril1995.

A noter également aujourd’hui, les 70 ans de la rafle du Vel d’Hiv, l’un des épisodes les plus sombres de la collaboration avec le régime nazi. Un événement dont 60 % des 18-24 ans n’ont jamais entendu parler, rapporte le Parisien, qui publie le résultat d’un sondage réalisé par l’UEJF.

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