Les pourparlers lancés en début de semaine entre le gouvernement et les syndicats étudiants québécois n'ont pas abouti. L'impasse de ces négociations, considérées comme celles "de la dernière chance", fait à nouveau monter la tension.
AFP - Les négociations entre le gouvernement et les étudiants québécois pour trouver une issue au conflit sur les droits de scolarité sont tombées dans l'impasse, a déclaré jeudi à Québec la ministre de l'Education Michelle Courchesne.
Le syndicat étudiant le plus radical, la Classe, a annoncé la rupture des négociations sur le réseau Twitter et a appelé les étudiants à sortir dans la rue avec leurs casseroles.
Ouverts lundi, les pourparlers qui portent sur la hausse des frais de scolarité refusée par les étudiants ont donné lieu à des "discussions franches", a dit Mme Courchesne, indiquant qu'elle allait expliquer la situation dans un point presse à venir.
Il n'était pas clair si ces négociations dites "de la dernière chance", après près de 4 mois de conflit, étaient suspendues ou rompues, comme l'ont affirmé des médias locaux, citant des sources étudiantes.
Peu auparavant, ces sources évoquaient un "durcissement" de la position gouvernementale, tandis que le gouvernement reprochait aux étudiants de "perdre leur temps" à la table de négociations.
La tension entre les parties était déjà montée mercredi soir.
Les pourparlers avaient repris jeudi après-midi, et les étudiants affirmaient avoir présenté une "proposition minimale" sur les frais de scolarité et s'attendre à ce que "ça passe ou ça casse".