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L'Afrique du Sud revoit son dispositif de sécurité après l'attaque de Lahore

Troublés par l'attaque contre l'équipe de cricket sri-lankaise, à Lahore, dans le sud du Pakistan, la Fifa et le comité d'organisation du Mondial 2010 en Afrique du Sud ont annoncé vouloir renforcer la sécurité sur les sites d'accueil.

La Fifa et le comité d'organisation de la prochaine Coupe du monde de football en Afrique du Sud ont vivement réagi à l'attaque, non revendiquée, contre l'équipe sri-lankaise de cricket, qui a fait huit morts et blessé sept joueurs et un entraîneur, à Lahore, dans le sud du Pakistan.

Le quotidien sud-africain Cape Argus révèle que, "choqué" par l'envergure de l'attaque, le secrétaire général de la Fifa, Jerôme Valcke, a convoqué une réunion extraordinaire à Johannesburg afin de muscler le dispositif de sécurité prévu pour le Mondial.

Au vu des attaques au Pakistan, Irvin "Iron Duke" Khoza, président du Comité d'organisation local (LOC), et propriétaire du club de football des Orlando Pirates (Johannesburg), a émis le souhait que la sécurité soit élevée "au niveau maximum pour que rien n'arrive en 2010."

Confronté à un taux de criminalité record, le pays avait déjà prévu d'allouer 1,3 milliard de rands (102 millions d'euros) pour garantir le bon déroulement de la compétition. Quelque 41 000 policiers et 50 000 réservistes, appuyés par 40 hélicoptères, drones et canons à eau, seront déployés dans les villes accueillant les matchs.

Près de 270 000 supporters étrangers sont attendus en juin 2010, c'est quatre fois moins qu’au Mondial 2006 en Allemagne.

Le Pakistan devait accueillir, avec le Bangladesh, l'Inde et le Sri Lanka, la Coupe du monde de cricket en 2011. Malgré la ferveur des Pakistanais, le pays pourrait être définitivement rayer de la liste des pays hôtes. Et attendre longtemps avant d'accueillir à nouveau un événement sportif.