Plus de 180 pays se sont disputés l’attention des visiteurs lors de la grand-messe international du tourisme qui s’est tenu à Berlin entre le 7 et le 11 mars. L’occasion pour de nombreux "petits" États de développer un secteur en plein expansion.
Le tourisme, un secteur qui ne connaît pas la crise ? C’est un peu le message que voulait faire passer le Salon international du tourisme de Berlin. Avec un bilan d’un milliard de nuitées recensées dans le monde en 2012, selon des chiffres de l’Organisation mondiale du tourisme, le Salon de Berlin disposait de sérieux arguments pour attirer une foule de pays désireux de développer ce secteur prometteur.
La Roumanie, par exemple, a mis les bouchées doubles pour séduire les visiteurs du Salon et attirer de nouveaux investisseurs. Un engagement compréhensible : plus de 6 milliards de contrats ont été signés ici l’année dernière.
Même enthousiasme du côté de l’Azerbaïdjan ou du Tatarstan, deux petits pays d’Asie centrale désireux d’avoir une part de ce fructueux gâteau. Tous deux ont donc décidé d’investir dans des infrastructures touristiques. "Nous avons construit de nouveaux hôtels, et bien sûr le pétrole dont nous disposons nous aide à réaliser ces projets", confie Nazim Samadov, le vice-ministre azerbaïdjanais de la Culture et du Tourisme. "Le tourisme, c’est une question d’image pour toute la région", renchérit de son côté Sergey Ivanov, vice-ministre du Tourisme de la République du Tatarstan.
Loin de la crise, l’industrie du voyage, qui représente 5% du PIB mondial, devrait générer plus de 2 000 milliards de dollars en 2012. Un argument imparable pour encourager les États à chérir davantage ce secteur alléchant.