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Au menu de cette revue de presse internationale la Syrie. La ville de Homs est bombardée depuis une semaine la presse syrienne accuse des "terroristes" de mettre la ville à feux et à sang.

L’article du quotidien officiel al Watan est composé d’une quinzaine de paragraphes. Dans Chacun d’entre eux un bilan est dressé. Cet article est en fait une énumération des opérations effectuées par des « hommes armées » des « terroristes ». C’est ainsi que les aurorités syriennes qualifient les opposants.

La prudence est de mise dans le quotidien panarabe al Sharq al Awsat…
Dans l’article intitulé massacre à Homs c'est l’armée syrienne qui bombarde, mais le quotidien cite toujours des témoins et des activistes…

Le journal cite également des habitants de Homs qui parlent de bombardements incessants. L’un d’entre eux évoque la consigne donnée aux habitants de Hama et de Alep. On leur demande de sortir dans les rues en masse pour faire diversion et attirer les chars du régime de Bachar Al Assad vers eux.

C’est au tour du quotidien libanais Al Akhbar de proposer une enquête sur le sujet.
Al Akhbar proche du mouvement chiite Hezbollah propose un reportage au Liban dans la ville de Tripoli. Il commence dans un Hôpital dont un étage est entièrement consacré aux blessés venus de Syrie et entrés au Liban clandestinement. Dans cet étage …Un vétérinaire prenant en charge les blessés…Des blessés qui une fois soignés sont acheminés dans des lieux tenus secrets toujours à Tripoli Au Liban.

Cette contagion vers le Liban voisin inquiète les libanais. Une inquiétude perceptible
dans l’interview du premier ministre Najb Mekati accordée à l’Orient le Jour. « Chacun est libre de ses positions. Ce n’est pas moi qui vais dicter son opinion à qui que ce soit. De plus, notre société est divisée sur la question syrienne et nous avons des intérêts dont nous devons tenir compte, dont notamment le fait que 80 % de nos frontières sont avec la Syrie…» Le message est clair.