Presse française, Mardi 7 février. Au menu de la presse française ce matin, la lune de miel franco-allemande, et les critiques qu’elle suscite à gauche, les propositions de François Hollande sur la sécurité, le programme de Jean-Luc Mélenchon, et les peurs des Français fortunés.
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On commence cette revue de presse avec la rencontre qui a eu lieu hier entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, un rendez-vous au cours duquel les deux dirigeants ont affiché une unité sans faille.
Angela Merkel dit qu’elle soutient la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, lui n’a de cesse de vanter le modèle allemand, ils sont d’accord sur tout, ou presque. D’accord sur les efforts que doit accomplir la Grèce, sur la convergence fiscale entre la France et l’Allemagne, sur la règle d’or. «Nicolas et Angela, c’est du sérieux», une belle entente qui est à la Une de 20 minutes.
Le Figaro a choisi de revenir sur la nature exclusive de l’idylle franco-allemande, et sur le pacte qu’auraient conclu les deux dirigeants pour faire barrage à François Hollande. D’après le journal, la volonté du candidat socialiste de «remettre en cause le pacte budgétaire européen» agacerait la chancelière, qui verrait dans ses propositions «le retour du laxisme érigé en politique».
Le couple franco-allemand qui ne fait toutefois pas l’unanimité, et c’est à voir du côté de l’Humanité, qui titre: «Nicolas Sarkozy, candidat de la chancelière», en revenant à la fois sur l’alignement de la France la fiscalité allemande, et sur les «exigences de nouveaux sacrifices demandés aux Grecs», exigences qui préfigurent, d’après le journal, l’austérité que les deux dirigeants cherchent à imposer à toute l’Europe.
Entre François Hollande et Nicolas Sarkozy, le cœur d’Angela Merkel ne balance pas, mais le Parisien propose ce matin un sondage dont les résultats consoleront peut-être le candidat socialiste. D’après cette enquête, il continuerait de creuser l’écart avec Nicolas Sarkozy: 34% d’intentions de vote au premier tour, contre 26% contre le président sortant. Un sondage qui explique aussi qu’une absence éventuelle de Marine Le Pen au premier tout ne changerait pas la donne, puisque dans ce cas, François Hollande passerait à 37 % contre 29% pour son futur rival – ce qui n’est pas du tout raccord avec les résultats que publiait dimanche le JDD.
Bref, ça n’est toujours pas très clair, et ça nous vaut cette petite perle, toujours dans le Parisien, d’ «un expert proche de l’Elysée» : d’après lui, pour le camp présidentiel «ce n’est pas joué, mais ça va être complexe»...voilà pour l’expertise.
François Hollande qui est allé à Dijon, pour parler de sécurité. Une visite sur laquelle revient le Figaro, avec cette accroche: «Angélisme: définition de la maladie socialiste consistant à sous-estimer les attentes des Français en matière de sécurité». Le candidat a dit que sur cette question la gauche a fait son aggiornamento, en attaquant le bilan de la majorité: «même sur ce terrain-là, la droite est en danger», a-t-il déclaré.
Libération, de son côté a invité Jean-Luc Mélenchon à présenter son programme. Le candidat du Front de gauche invité spécial, voilà ce que ça donne version Libé: «Il faut frapper, frapper, frapper» «les marchés financiers».
L’avancée de la gauche, du moins dans les sondages, c’est à voir pour terminer dans le Monde, avec un article sur le business de la délocalisation de Français fortunés, qui envisagent de s’exiler à Londres ou en Suisse si la gauche parvient au pouvoir en mai prochain.
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