Le calme est revenu ce samedi à Dakar après une nuit d'émeutes où se sont affrontés forces de l'ordre et opposants à la nouvelle candidature d'Abdoulaye Wade à la présidentielle, validée hier par le Conseil constitutionnel. Un policier a été tué.
AFP - Le calme est revenu à Dakar samedi, après une vague de violences, marquées par un mort - un policier - à la suite de la validation vendredi soir de la candidature du chef de l'Etat Abdoulaye Wade à la présidentielle de février au Sénégal, a indiqué la police.
Le retour au calme a été noté "à partir de 01H00 du matin (locale et GMT) pour ce qui concerne Dakar", a déclaré à l'AFP un responsable de la police.
Il n'était pas immédiatement en mesure de s'exprimer sur la situation à l'intérieur du pays, où des manifestations de colère ont également été organisées selon les médias locaux.
Ce responsable a confirmé qu'un policier a été tué lors des violences à Dakar, mais a affirmé ignorer s'il y avait eu d'autres victimes de violences. Les télévisions privées ont montré des jeunes érigeant des barricades, brûlant des pneus et des planches sur plusieurs artères de Dakar, ainsi que des échanges de projectiles et gaz lacrymogènes entre des manifestants, essentiellement des jeunes, et les forces de l'ordre anti-émeutes de police et de gendarmerie après la décision du Conseil constitutionnel sur les candidatures.
Selon plusieurs médias locaux - radios privées et sites d'information en ligne -, les manifestations violentes ont touché plusieurs villes de provinces, dont Thiès (ouest), Kaolack (centre-ouest), Matam (nord), mais également Diourbel (centre), Tambacounda (est).
Les troubles semblaient avoir cessé avant l'aube de samedi.
it