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Presse internationale, Mercredi 14 décembre. Au menu de la presse internationale ce matin, la fusillade survenue hier à Liège, en Belgique, la répression qui se poursuit en Syrie, la capture d’un drone américain par l’Iran, et la campagne très mal engagée des Républicains américains.

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On commence cette revue de presse internationale avec la fusillade survenue hier à Liège, en Belgique.
C’est bien sûr à la Une de la presse belge ce matin, notamment du Soir , qui titre sur le «massacre» qui vient de se produire et qui s’interroge: «Pourquoi ?». Pourquoi cet homme qui avait déjà eu affaire une bonne vingtaine de fois à la police, pour détention d’armes et trafic de drogue, qui disposait d’un arsenal hors du commun découvert lors d’une perquisition en 2007, pourquoi n’a-t-il pas été définitivement neutralisé avant-hier ?
«On ne le sait pas encore» écrit Le Soir . «Mais les victimes et leurs familles, Liège et le pays tout entier veulent connaître les raisons qui ont poussé Nordine Amrani à commettre l’irréparable sur des citoyens sans histoires, à la veille de Noël».
En Syrie, la répression continue de se poursuivre dans le sang. D’après l’ONU, elle aurait déjà fait près de 5000 morts. La «machine à torturer» syrienne tourne à plein régime écrit The Guardian, qui nous livre ce matin le récit d’un de ses reporters. C’est au Liban, près de la frontière, qu’il est parvenu à recueillir les témoignages des Syriens. Voici ce que décrit l’un d’eux: «J’ai été frappé à coups de bâtons et de câbles électriques sur la pointe des pieds - une technique visiblement très appréciée des tortionnaires syriens qui l’appellent la «falaka» - puis j’ai été suspendu par les genoux à un pneu attaché au plafond, les mains ligotées, pendant des heures - les mukhabarat surnomment cette pratique «le tapis volant» - puis suspendu par les poignets - ça c’est «le fantôme» - battu, fouetté, à coups de câbles pour électriques pour bestiaux.
Mais Bachar El Assad ne semble pas craindre de devoir rendre des comptes devant la justice internationale, pour le moment en tout cas. The Guardian explique que tant que la Russie et la Chine continueront à le soutenir, le président syrien continuera à être préservé des accusations de crimes contre l’humanité, puisque le tribunal pénal international ne peut être saisi que par le conseil de sécurité de l’ONU. La Chine et la Russie entendent bien ne pas voir se reproduire le scénario libyen: un feu vert donné à la délimitation d’une zone d’interdiction aérienne et à la protection des civils qui a dégénéré en permis de tuer Kadhafi. D’après le journal, les deux pays utilisent le prétexte de l’intervention en Libye pour empêcher toute action en Syrie.
A voir aussi ce matin, la réaction pakistanaise à l’affaire de l’interception d’un drone américain par l’Iran. Les Pakistanais se plaignent depuis des années des «dommages collatéraux» occasionnés par les drones américains dans leur pays, et évidemment la mésaventure qui vient de se produire en Iran ne leur a pas échappé. C’est à voir sur le site du quotidien Dawn, avec une diatribe ironique contre les drones, cette technologie utilisée et fantasmée par les Etats-Unis comme l’outil ultime de la guerre «propre» et qui se retrouve aujourd’hui entre les mains de leur pire ennemi.
Les Etats-Unis, justement, qui sont en ce moment en pleine campagne pour les primaires républicaines. Les Républicains qui ont visiblement  beaucoup de mal à se trouver un candidat en mesure de battre Barack Obama lors de la prochaine présidentielle - c’est en tout cas ce que nous dit The Daily Beast, pour qui le président sortant pourrait presque se faire réélire en ne faisant…rien…
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