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Presse française, mercredi 14 décembre 2011. Au menu de la presse française ce matin, la fusillade qui a fait 5 morts à Liège, en Belgique, le "made in France" et la présidentielle, et des "assistants pour draguer".

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Un homme a tiré et lancé des grenades sur la foule avant d’être tué par la police. Bilan: quatre morts et des centaines de blessés. Son geste, pour le moment inexpliqué, d’un homme dont on sait pour le moment peu de choses, un «fanatique d’armes de guerre», un homme «secret». Nordine Amrani, 33 ans, avait déjà eu affaire à la police plus d’une vingtaine de fois, mais à aucun moment, un quelconque trouble psychologique n’a été décelé.
Et puis il est beaucoup question ce matin du retour du «made in France», un thème qui a le vent en poupe dans la campagne électorale pour 2012.
Le sujet est à la Une de la Croix , qui revient sur la visite du président Sarkozy, hier, à l’usine Rossignol, la dernière fabrique de skis français. Il n’est officiellement pas en campagne mais qui en a profité pour vanter le mérite des entreprises qui fabriquent en France.
Libération ironise ce matin sur le «beau conte de Noël» raconté par le président aux Français. L’histoire d’une marque qui appose «le coq bleu blanc rouge depuis plus d’un siècle sur ses produits», et qui a choisi de rapatrier en Haute-Savoie une partie de sa production jusque là délocalisée à Taiwan.
Le chantier du «made in France» qui est l’objet de l’édito du Figaro . «Non, la désindustrialisation de la France n’est pas une fatalité» plaide le journal, qui relève toutefois que ces exemples d’entreprises qui décident de revenir en France restent «symboliques».
Le journal rappelle que c’est François Bayrou qui a le premier appelé à «acheter français» mais qu’«acheter français», qui signifie «produire» français ne «règlera pas les défauts du modèle industriel» hexagonal: il y a eu trop longtemps trop d’erreurs stratégiques, l’une de ces erreurs ayant été la spécialisation des entreprises françaises dans le moyen de gamme.
A voir aussi dans Libération , la mise en garde à vue de l’ancien ministre Renaud Donnedieu de Vabres, qui a aussi été le conseiller de François Léotard, ministre de la Défense entre 93 et 95. La justice veut l’entendre dans le cadre de l’affaire Karachi et de l’enquête sur le financement occulte dont aurait bénéficié Edouard Balladur en 95.
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