Le PSG a conforté dimanche sa place de leader de la Ligue 1 en s'imposant 3 à 1 face à Ajaccio grâce à un triplé de Kévin Gameiro (photo). C'est la quatrième victoire d'affilée pour les Parisiens.
AFP - Le Paris SG a conforté sa position de leader en s'imposant (3-1) grâce à un triplé de Kévin Gameiro, face à une équipe d'Ajaccio trop limitée pour l'inquiéter, enchaînant ainsi un 4e succès d'affilée, dimanche lors de la 10e journée de Ligue 1.
Les Parisiens, qui restaient sur un succès probant contre Lyon (2-0) comptent trois points d'avance sur le duo Montpellier et OL.
Invaincus depuis la première journée, le PSG a également conclu un 9e match sans défaite, ce qui ne lui était plus arrivé depuis janvier 2005.
Dans un stade François-Coty qui ne leur réussissait par jusqu'alors (3 nuls, 2 défaites), les Parisiens se sont imposés pour la première fois à Ajaccio.
Avec un Nene, créateur génial, et un arsenal offensif très riche, qui pourra arrêter cette équipe parisienne qui a encore dominé un adversaire, certes limité, de la tête et des épaules?
Car sans quelques parades du gardien mexicain Ochoa, c'est sur un score beaucoup plus lourd que le match aurait pu se conclure.
Moins de deux minutes s'étaient écoulées dans un stade archi-comble que Gameiro avait déjà sévi. A la suite d'un corner de Nene côté droit, l'ancien Lorientais récupérait au second poteau et n'avait qu'à pousser du plat du pied (0-1, 2).
Ajaccio tentait de réagir. Sammaritano, à l'exécution d'un coup franc sifflé pour une charge sur Socrier, voyait son ballon frôler la lucarne de Sirigu (7). Les joueurs de l'entraîneur Antoine Kombouaré géraient bien leur avantage, profitant d'une nette domination physique.
Mais Ajaccio, où le capitaine Cavalli se montrait le plus convaincant, était récompensé de ses efforts, quand Medjani égalisait, après un beau service de Maire (1-1, 24).
Triplé de Gameiro
Le Paris SG, qui durcissait son jeu, repartait de l'avant et se créait plusieurs occasions, comme sur ce tir croisé de Gameiro, bien servi par Pastore. Mais Ochoa détournait le tir du bout des gants (37).
La seconde période débutait par une reprise de volée de Socrier qui aurait mérité mieux (47), mais ce Paris SG était inarrêtable et allait vite clore les débats, avant même l'heure de jeu.
Gameiro, reprenant une passe de Sissoko, trompait de près Ochoa (50). Et trois minutes plus tard, il récidivait pour porter le coup de grâce (1-3, 53).
Les Ajacciens multipliaient alors les erreurs défensives et le coeur n'y était plus. Kombouaré lançait ensuite le Turc Erding dans le bain, à la place de Gameiro.
Pastore, un peu facile par moment, s'amusait de ses adversaires par ses passements de jambes et autres dribbles illisibles, avant de sortir sous les applaudissements du public corse.
S'il fallait un slogan pour qualifier cette équipe parisienne, en cette année électorale, ce pourrait être: la force tranquille.