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Après l'inculpation des deux Iraniens, Washington lance une alerte aux attentats

Les États-Unis ont émis une alerte mondiale d'un an sur les transports après l'inculpation de deux Iraniens pour avoir tenté d'assassiner l'ambassadeur saoudien à Washington. Un complot que les autorités américaines imputent à l'Iran.

REUTERS - Le département d'Etat a émis mardi soir une alerte au niveau mondial concernant les transports et mettant en garde les citoyens américains contre de possibles actes terroristes.

Cette alerte, d'une durée d'un an, a été déclenchée après que les Etats-Unis ont accusé l'Iran d'avoir préparé une tentative d'attentat à la bombe pour assassiner l'ambassadeur saoudien à Washington.

"Le gouvernement américain estime que ce projet soutenu par l'Iran pour assassiner l'ambassadeur saoudien pourrait signifier que le gouvernement iranien nourrit des dispositions agressives en vue d'activités terroristes contre les diplomates de certains pays, y compris d'éventuelles attaques aux Etats-Unis", indique un communiqué du département d'Etat.

Les autorités américaines avaient annoncé mardi avoir déjoué un complot fomenté par deux hommes liés aux services de sécurité iraniens et visant l'ambassadeur saoudien Abdel al Djoubeir.

L'un des deux hommes a été arrêté le mois dernier tandis que le second se trouverait en Iran.

Téhéran a démenti ces accusations et a exprimé son indignation.

Le président américain Barack Obama a estimé que ce complot constituait une "violation flagrante du droit américain et international" tandis que l'Arabie saoudite l'a qualifié de "méprisable".

Dans une conférence de presse, le directeur du FBI, Robert Mueller, a précisé que ce complot avait été déjoué grâce à des écoutes téléphoniques internationales et qu'il avait été financé par de l'argent provenant du trafic de drogue au Mexique.

L'objectif était de commettre un attentat à la bombe contre l'ambassadeur saoudien dans un restaurant de Washington.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a souhaité que les pays qui hésitent à appliquer les sanctions prises contre l'Iran "fassent désormais un effort".