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Le XV de la Rose, une équipe de bad boys

Alors que le XV de la Rose affronte la France samedi en quarts de finale, les joueurs de la sélection d’Angleterre font plus parler d'eux pour leur conduite en dehors que sur le terrain.

Il traîne comme un parfum de scandale autour de l’équipe d’Angleterre de rugby. Qualifié en quarts de finale après un sans-faute en phase de poule, le XV de la Rose se retrouve cloué au pilori de la presse tabloïd anglaise pour deux histoires qui n'ont pas grand-chose à voir avec le sport...

La première affaire concerne Mike Tindall, mari depuis le 30 juillet de Zara Phillips, petite-fille de la reine Elizabeth II, et l’un des joueurs les plus expérimentés de l’équipe de Martin Johnson (72 sélections depuis 2000). Après la courte victoire de l'équipe d'Angleterre face à l’Argentine, Tindall et ses coéquipiers ont enchainé sur une troisième mi-temps bien arrosée qui s’est terminée dans un bar de Queenstown. Loin des yeux, loin du cœur ? Une vidéo montre l’international anglais en compagnie d’une jeune fille blonde que l'on voit embrasser le joueur sur le front.

Le trois-quarts centre avait essayé de calmer la polémique en déclarant être rentré seul le soir où les photos avaient été prises. Mais de nouvelles révélations et des images tirées de caméras de sécurité ont depuis contredit les propos du joueur, alors contraint de s'excuser pour avoir menti.

Après la qualification en quarts de finale acquise dans la douleur avec une courte victoire contre l’Ecosse, le sélectionneur Martin Johnson pensait que son équipe était enfin à l’abri des affaires. C’était sans compter sur le comportement pas très élégant de trois autres de ses joueurs…

Une femme de ménage humiliée

Le 9 septembre, reclus dans leur chambre d’hôtel, James Haskell du Stade Français, Dylan Hartley et Chris Ashton n’ont rien trouvé de mieux à faire que de dérober le talkie-walkie d’une femme de ménage et de l’attirer dans leur chambre. Dans les colonnes du "Sunday Mirror", Annabel Newton, 23 ans, raconte comment elle a été humiliée par les trois joueurs dont l'un était couvert d’une serviette de bain pendant qu’un autre filmait la scène avec une caméra.

Paniquée, elle s’est enfuie en pleurs de leur chambre et s’est plainte à son manager. Prévenu de l’incident, Martin Johnson a demandé à ses joueurs de s’excuser auprès de la jeune fille. Des excuses pas assez sincères selon la victime qui décide alors d’engager un avocat et de dévoiler l’affaire à la presse.

Déjà irrité par l’affaire Tindall, Martin Johnson a dû s'expliquer sur cette dernière mauvaise blague. "J’ai été très en colère après mes joueurs mais pour eux c'était de l'humour, ils ne pensaient pas que ça la bouleverserait à ce point, précise-t-il. Ils se sont excusés. Je pensais que l’affaire était finie mais elle ressort trois semaines plus tard. Je suis en colère, cela plonge toute la délégation dans l’embarras alors qu’on est très proche d’un gros match." Mais pas question de renvoyer ces agitateurs à la maison. "Ce sont les joueurs que j’ai choisis, je dois leur faire confiance", conclut Johnson. To be continued…