Malgré la crise des dettes souveraines, le président chinois Hu Jintao maintient sa confiance dans l'euro, selon son homologue français, Nicolas Sarkozy, avec qui il s'est entretenu jeudi à Pékin.
AFP - Le président chinois Hu Jintao a "confiance dans l'euro", malgré l'emballement des déficits budgétaires dans l'eurozone, a affirmé jeudi à Pékin le président français Nicolas Sarkozy.
"Le président Hu n'est pas inquiet de la situation de la zone euro", a déclaré le chef de l'Etat français après un dîner de travail avec son homologue chinois. "Il nous a indiqué la confiance qu'il avait dans l'euro."
Le président français a constaté une "grande identité de vues (entre la France et la Chine) sur l'appréciation de la situation internationale et la nécessité qu'il y aura à coordonner les politiques des membres du G20 pour prendre des initiatives afin de renforcer la confiance dans le monde".
itLa France et la Chine souhaitent des "progrès sur la convertibilité du yuan", a par ailleurs assuré Nicolas Sarkozy, en précisant que cette évolution devait se faire "sans précipitation".
"Nous souhaitons progresser sur la convertibilité du yuan", la devise chinoise, a dit M. Sarkozy.
Il a aussi évoqué la possibilité d'une "intégration du yuan dans les DTS" (droits de tirage spéciaux).
Actuellement, le panier des DTS du Fonds monétaire international (FMI), inventé en 1969 pour servir d'actif de réserve international, à côté de l'or et du dollar, est composé de quatre monnaies (dollar, euro, livre et yen).
La France souhaite faire des DTS, qui n'ont jusque-là joué qu'un rôle modeste, un élément important de la réforme du système monétaire international qu'il a inscrite à l'agenda de son mandat à la tête du G20.