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Le procès de l'ex-chef de la sécurité Habib el-Adly, accusé du meurtre de manifestants durant la révolte de janvier dernier et déjà condamné à 12 ans de prison pour corruption, a été reporté au 14 août. Comme Moubarak, il encourt la peine de mort.

AFP - Le procès pour meurtres de l'ancien ministre égyptien de l'Intérieur, Habib el-Adly, et de six anciens responsables de ses services, a été ajourné au 14 août pour donner aux avocats le temps d'examiner les pièces du dossier.

L'ancien chef de la sécurité, déjà condamné à 12 ans de prison pour corruption, est accusé d'avoir donné l'ordre à la police de tirer sur les manifestants pendant la révolte de janvier/février qui a provoqué la chute du président Hosni Moubarak.

Habib el-Adly est jugé en même temps que M. Moubarak, qui a fait sa première apparition lundi au tribunal, allongé sur une civière, au côté de ses fils Alaa et Gamal, qui comparaissent pour corruption.

Le président déchu et son ancien ministre de l'Intérieur, tous deux inculpés de meurtre avec préméditation, risquent la peine de mort s'ils sont reconnus coupables.

La prochaine audience a été fixée au 15 août pour M. Moubarak.