Après la Palme d'or, "Entre les murs" entre en lice pour le prix Louis-Delluc 2008 aux côtés de six autres films français, signés notamment par Raymond Depardon, Arnaud Desplechin, Martin Provost et Jacques Doillon.
La Palme d'or, "Entre les murs" de Laurent Cantet, est en lice pour le prix Louis-Delluc 2008 aux côtés de six autres films, signés notamment par Raymond Depardon, Arnaud Desplechin, Martin Provost et Jacques Doillon.
Considéré comme le Goncourt du cinéma, le prix Delluc sera décerné le vendredi 12 décembre à 12h45 au restaurant Le Fouquet's sur les Champs-Elysées à Paris, ont indiqué vendredi les organisateurs dans un communiqué.
Outre "Entre les murs", déjà candidat de la France dans la course aux Oscars décernés en février, les longs métrages en lice sont: "La vie moderne" de Raymond Depardon et "Un conte de Noël" d'Arnaud Desplechin, tous deux dévoilés à Cannes, "Séraphine" de Martin Provost, "Le premier venu" de Jacques Doillon, "Dernier maquis" de Rabah Ameur-Zaïmeche et "L'heure d'été" d'Olivier Assayas.
Jacques Doillon et Arnaud Desplechin ont déjà remporté le Delluc, le premier avec "Le petit criminel" en 1990, le second avec "Rois et Reines" en 2004.
Trois autres films (contre cinq l'an dernier) sont en course pour le prix Louis-Delluc du premier film.
Il s'agit de: "Elle s'appelle Sabine" où l'actrice Sandrine Bonnaire brosse un émouvant portrait de sa soeur autiste, "Versailles" de Pierre Schoeller avec un Guillaume Depardieu émouvant dans le rôle d'un SDF rebelle et "Le tueur" de Cédric Anger.
Créé en 1937 en hommage au cinéaste et écrivain Louis Delluc, ce prix est décerné par un jury de critiques présidé par Gilles Jacob, président du Festival international du film de Cannes. La sélection réunit des films français sortis en cours d'année.
En 2007, le Prix Louis-Delluc avait récompensé "La Graine et le mulet" d'Abdellatif Kechiche, salué par un grand succès critique et public.
Chaleureux portrait d'une famille franco-tunisienne et délicate chronique sociale, "La Graine et le mulet" avait ensuite triomphé aux César, remportant quatre prix, dont celui du meilleur film.
Parmi les réalisateurs récompensés en sept décennies, figurent Jacques Tati ("Les vacances de M. Hulot", 1953), Jacques Demy ("Les parapluies de Cherbourg", 1963), Maurice Pialat ("A nos amours", 1983) et Claude Chabrol ("Merci pour le chocolat", 2000).