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Alors que les discussions entre Barack Obama et les républicains sur le relèvement du plafond de la dette américaine butent toujours, celui-ci a appelé le Congrès à trouver un accord dans les 24 à 36 heures.
AFP - Le président américain Barack Obama a prévenu vendredi les républicains que le "temps presse" pour arriver à un accord permettant de relever le plafond de la dette, tout en se disant ouvert à toute proposition "sérieuse" de ses adversaires.
"Le temps presse", a lancé M. Obama au cours d'une conférence de presse à la Maison Blanche. Il a rappelé qu'il avait donné, jeudi, 24 à 36 heures aux élus pour trouver un accord.
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"S'ils (les élus, ndlr) me montrent un plan sérieux, je suis prêt à bouger", a-t-il ajouté, alors que toutes les négociations organisées à la Maison Blanche avec les républicains se sont révélées infructueuses jusqu'à maintenant.
Dans le même temps, M. Obama a qualifié de "pas sérieux" le plan républicain de parvenir à un compromis sans augmenter les impôts.
"Je n'ai pas vu de plan sérieux", a affirmé le président américain. "Le fait de ne rien demander aux plus fortunés d'entre nous (...) ne me paraît pas être un bon plan".
Certains élus du Congrès sont "bloqués dans leur idéologie", a-t-il encore regretté.
Depuis la mi-mai, la dette fédérale américaine a atteint le maximum autorisé, un problème que le Trésor n'entend pas contourner éternellement et qui requiert un relèvement du plafond légal par un vote du Congrès.
Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, bloquent pour l'instant, souhaitant qu'on s'attaque au déficit, après avoir cultivé une attitude inverse pendant des années jusqu'en 2009.
Au-delà du 2 août, le défaut de paiement menace, a répété jeudi le secrétaire au Trésor, Timothy Geithner.
"Nous n'avons plus beaucoup de temps. Il faut agir" et "profiter de cette occasion pour nous occuper de nos problèmes budgétaires à long terme".
M. Obama, qui veut obtenir un vaste accord, estime avoir fait sa part en acceptant de sacrifier d'importants budgets publics et de toucher aux programmes sociaux Medicare et Medicaid, au coeur de sa campagne en 2008.
En échange, il attend que les républicains acceptent une hausse de la fiscalité des plus riches. "Le fait de ne rien demander au plus fortunés parmi nous...ne me paraît pas être un plan sérieux", a-t-il déclaré.
La dette américaine atteint 14.294 milliards de dollars.
Certains économistes et milieux d'affaire redoutent l'onde de choc pour l'économie mondiale encore convalescente en cas de défaut de paiement.