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Le Parlement grec a adopté mercredi un nouveau plan d’austérité censé ouvrir la voie à un deuxième plan d’aide financière internationale. Ces nouvelles restrictions budgétaires risquent d'assommer un peu plus la population.

Cette fois-ci, la Grèce va devoir faire 28,4 milliards d’euros d’économies budgétaires. Sans cela, l’Europe et le FMI n’accepteront pas de débloquer un nouveau plan d’aide financière - qui devrait avoisiner les 100 milliards d’euros. Le gouvernement du Premier ministre Georges Papandréou a donc établi un plan de rigueur qui a été adopté par le Parlement grec mercredi 29 juin par 155 voix sur les 300 parlementaires.

En mai 2010, déjà, le Parlement avait adopté toute une série de mesures d’austérité pour assainir ses finances publiques en contrepartie d’un premier plan d’aide d’un montant de 110 milliards d’euros de l’Union européenne et du FMI sur trois ans. Ce premier train de mesures prévoyait ainsi de dégager 30 milliards d’euros d’économies.

Tous ces changements affaiblissent fortement le niveau de vie de tous les Grecs. La grogne populaire a pris corps, ces derniers mois, au travers d’immenses manifestations. Depuis lundi, une grève générale de 48 heures paralyse le pays tandis que les manifestants réclament le départ du Premier ministre et l’abandon de ce nouveau train de mesures d’austérité. Dans quelle mesures ces deux plans de rigueur affectent-ils le porte-feuilles des Grecs ? Réponse en infographie.