
Nicolas Sarkozy, lors de sa quatrième conférence de presse à l'Élysée depuis son élection en 2007, a présenté les modalités de mise en oeuvre du grand emprunt. D'ici à fin 2011, 20 milliards d'euros auront été engagés, a indiqué le chef de l'État.
AFP - Nicolas Sarkozy a indiqué qu'une "vingtaine de milliards d'euros", sur un total de 35 milliards, "auront été engagés" d'ici fin 2011, ajoutant que "près de 1.500 projets" avaient été déposés en un an et demi, lundi, lors d'une conférence de presse sur les investissements d'avenir.
"D'ici à la fin de l'année, sur les 35 milliards d'euros, c'est une vingtaine de milliards d'euros qui auront été engagés pour des projets précis", a affirmé le président de la République.
La méthode retenue a été celle de la "sélection" par "l'excellence", car "rien n'aurait été pire qu'un saupoudrage inefficace", a relevé M. Sarkozy à propos de ce programme mis en oeuvre en décembre 2009, en réponse à la crise.
"Nous avons décidé de nous appuyer sur des jurys internationaux", a-t-il poursuivi, notant que "le mode de sélection a suscité un véritable engouement des chercheurs et des entrepreneurs".
"Ce sont près de 1.500 projets qui ont été déposés. Jamais il n'y a eu une telle émulation en France", a avancé Nicolas Sarkozy.
Il a en outre dit espérer que ces 35 milliards d'euros investis deviennent "60 à 65 mds grâce au cofinancements des entreprises et des collectivités locales".
"Jamais dans son histoire, la France n'a fait un tel effort au profit de l'investissement", a-t-il répété.