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Les Soudanais pris au piège à Abyei, les révoltés yéménites entre joie et prudence, l’art afghan ou comment djihadisme et bling-bling font bon ménage

Cette semaine, nos Observateurs nous emmènent au Sud Soudan, dans la région stratégique d’Abyei ; au Yémen, aux lendemains du départ du président Saleh ; à Kaboul enfin, où un artiste caricaturiste a inventé un étonnant personnage...

Présentation : Ségolène Malterre. Equipe éditoriale : Lorena Galliot, Peggy Bruguière, Sarra Grira. 

SUJET 1 : SUD SOUDAN

En janvier, la région du Sud Soudan a voté majoritairement pour son indépendance vis-à-vis du nord.

Mais en attendant la proclamation officielle de ce nouveau statut prévu le 9 juillet, le nord et le sud se disputent la région frontalière d'Abyei. Une zone riche en pétrole qui bénéficie d'un accès stratégique à l'eau.

Le 21 mai, les forces du Nord ont pris le contrôle de la région, obligeant des dizaines de milliers de personnes à fuir vers le Sud.

Observateur : Laura Heaton, à Agok, à 40 km au sud d'Abyei, dans la région du sud soudan.

SUJET 2 : YEMEN

Le 3 juin, Ali Abdallah Saleh, le président du Yémen, a été blessé dans l'attaque de la mosquée du palais présidentiel. Le lendemain, il se faisait soigner en Arabie Saoudite.

Au même moment, des milliers de Yéménites exultaient, persuadés qu’une page est tournée.

Observateur : Ahmed Abbas Al Bacha, à Taez, au Yémen.

SUJET 3 : AFGHANISTAN

Avec la Birmanie et la Somalie, l'Afghanistan est un des trois pays les plus corrompus au monde.

Le temps d’une série de photos, un artiste de Kaboul né aux États-Unis, a inventé un personnage à la frontière entre le djihadisme et style bling-bling du gangster rap américain. Une caricature d'une classe politique peu scrupuleuse.

Observateur : Amanullah Mojadidi, à Kaboul, en Afghanistan.