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Première renversante pour Montpellier, qualifié pour la finale du Top 14

Une pénalité marquée à la toute dernière minute a offert la victoire à Montpellier (26-25), opposé au Racing-Métro en demi-finale du Top 14. En finale, les Héraultais retrouveront le Stade Toulousain, vainqueur vendredi de Clermont (29-6).

REUTERS - Montpellier a battu le Racing-Métro 26-25 sur une pénalité de dernière minute samedi à Marseille et a arraché le droit de jouer une finale inédite du Top 14 de rugby contre Toulouse, samedi prochain.

Le but de l'Argentin Martin Bustos Moyano a été le dernier coup de théâtre d'une demi-finale que les vainqueurs ont jouée à 14 pendant 20 minutes à cause des expulsions temporaires de Fabien Rofes (15e minute) et François Trinh-Duc (52e).

A la 50e minute de jeu, la victoire semblait acquise pour Montpellier qui menait 23-6 mais le Racing-Métro est revenu et a pris l'avantage 25-23 à trois minutes de la fin.

Martin Bustos Moyano a alors réussi sa pénalité des 30 mètres face aux poteaux. L'ouvreur du Racing Jonathan Wisniewski a eu encore une balle de match sur un drop en bonne position qu'il a raté dans les dernières secondes.

Les 26 points de Montpellier sont venus de deux essais de Sylvain Mirande et Santiago Fernandez en première mi-temps et de deux transformations et quatre pénalités de Bustos Moyano.

Le Racing a marqué trois essais par Sireli Bobo, Jonathan Wisniewski et Jone Qovu, deux transformations et une pénalité de Jonathan Wisniewski et une autre pénalité de Francois Steyn.

Il n'y a pas eu de temps d'observation entre le club francilien, qui n'a plus atteint la finale depuis le dernier de ses cinq titres, en 1990, et l'équipe héraultaise qui n'a jamais
connu une telle consécration.

Cartons jaunes

Le Racing a pris la marque dès la 3e minute de jeu sur une pénalité du Sud-Africain François Steyn mais s'est exposé aux rapides contre-attaques de Montpellier qui est revenu au score par la botte de Bustos Moyano peu avant le quart d'heure de jeu.

Réduit à 14 par l'exclusion temporaire du talonneur Rofes pour une percussion à l'épaule, Montpellier a cru marquer un premier essai par son talonneur remplaçant Joan Caudullo mais l'action n'a pas été validée par l'arbitre vidéo.

Ce n'était que partie remise. A la demi-heure de jeu, une percée plein centre du deuxième ligne Fakaté a décalé Sylvain Mirande pour le premier essai de la rencontre.

Une autre percée de Fulgence Ouedraogo aurait pu enfoncer davantage un Racing vacillant avant la mi-temps mais le capitaine de Montpellier a été repris par Bobo à deux mètres de la ligne et l'écart n'était que de six points 13-6 à la pause.

Dans la chaleur du stade Vélodrome, Montpellier a entamé le rêve parisien en marquant un deuxième essai dès le retour des vestiaires. Trinh-Duc s'est échappé le long de la ligne de touche, a transmis le ballon à Santiago Fernandez qui a aplati en coin. Sur la transformation, Bustos Moyano a continué son oeuvre de métronome.

Le Racing a réagi sur une longue course transversale de Benjamin Fall qui a servi idéalement Sireli Bobo pour un essai non transformé, le huitième de la saison de l'ailier francilien.

C'est sur cette même action que Trinh-Duc a reçu son carton jaune pour plaquage à retardement sur Fall.

Désormais maître du ballon, le Racing a poursuivi sa remontée par l'essai de Wisniewski et celui de Jone Qovu a semblé lui donner une victoire que les Montpelliérains ont reprise grâce à leur courage et à la botte de Bustos Moyano.