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Barack Obama en visite d'État à Londres

Arrivé plus tôt que prévu à Londres pour éviter l'interdiction de vol liée au nuage de cendres du volcan islandais en éruption, le couple présidentiel sera dans la capitale britannique jusqu'à mercredi avant de se rendre au G8 de Deauville.

AFP - Le président américain Barack Obama entame mardi une visite de 3 jours au Royaume-Uni avant de se rendre en France pour le sommet du G8 de Deauville, puis en Pologne.

Le programme du président et de son épouse Michelle a été quelque peu bousculé par le nuage de cendres volcaniques provoqué par l'éruption du volcan islandais Grimsvötn, et ils sont finalement arrivés à Londres lundi soir en provenance d'Irlande, douze heures plus tôt que prévu. Le nuage arrivait en effet mardi sur l'Ecosse et le nord de l'Irlande.

Ils devaient être à l'origine accueillis mardi matin à l'aéroport de Stansted près de Londres par le prince Charles et son épouse Camilla, avant de rejoindre Buckingham Palace en hélicoptère.

Le président et Michelle Obama ont finalement dormi à la résidence de l'ambassadeur américain à Londres, mais ils seront accueillis vers midi en grande pompe par la reine, lors d'une cérémonie ponctuée de salves de canon, et passeront les deux nuits suivantes dans la somptueuse suite "belge" décorée de bleu de Buckingham.

Ils doivent rencontrer à Buckingham le prince William et son épouse Catherine, dont le mariage le 29 avril dernier avait "fasciné" l'Amérique, selon les termes de Barack Obama.

La première journée du séjour présidentiel est largement protocolaire, avec une visite à l'abbaye de Westminster, où le président doit déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, et un dîner officiel donné le soir par la reine.

Le couple présidentiel doit cependant saluer le Premier ministre David Cameron au 10 Downing Street avant de retourner à Buckingham pour y recevoir le leader de l'opposition travailliste David Miliband.

Mercredi, la visite prendra un tour plus politique, avec un entretien entre M. Obama et David Cameron, mais aussi un discours du président américain devant les deux chambres du Parlement réunies, un honneur réservé seulement à trois autres personnalités depuis la Seconde Guerre mondiale: le pape Benoît XVI en septembre 2010, Nelson Mandela en 1996 et Charles de Gaulle en 1960.

Les sujets d'intérêt commun ne manquent pas, de l'Afghanistan à la Libye, en passant par le printemps arabe et la relance du processus de paix au Proche-Orient.

Dans une tribune conjointe au quotidien The Times mardi matin, Barack Obama et David Cameron ont mis l'accent sur "la relation fondamentale" entre les deux pays.

"Notre relation n'est pas simplement une relation spéciale, c'est une relation essentielle - pour nous et pour le monde", y déclarent les deux dirigeants.