L'Olympique de Marseille a remporté la Coupe de la Ligue en battant Montpellier 1 à 0 en finale, samedi soir au Stade de France. Le but de la victoire a été marqué par Taïwo à la 80e minute, sur un renvoi raté de la défense montpelliéraine.
REUTERS - L'Olympique de Marseille a conservé samedi la Coupe de la Ligue en s'imposant au Stade de France face à Montpellier sur un but de son arrière gauche Taïwo en fin de rencontre (1-0).
Les Marseillais, qui ne sont qu'à un point de Lille en Ligue 1, peuvent toujours espérer réaliser le même doublé Coupe de la Ligue-championnat que la saison dernière.
L'OM a imposé son expérience et son réalisme à l'issue d'une rencontre heurtée, marquée par de nombreuses fautes et plutôt pauvre en actions d'éclat.
Coup dur dès les premières minutes du match pour les Marseillais: le milieu de terrain défensif Stéphane Mbia, blessé, doit laisser sa place à Charles Kaboré.
Hachée par de nombreuses interruptions dues à des blessures, la rencontre tarde à trouver du rythme et se caractérise surtout par un engagement physique total de la part des 22 acteurs.
Il faut attendre la 14e minute pour voir le premier tir de la partie, oeuvre du milieu de terrain de Montpellier Jamel Saïhi, qui passe largement à côté.
Six minutes plus tard, Lucho, abattu aux vingt mètres par Saïhi, se charge lui-même du coup franc que Laurent Pionnier, préféré à Geoffrey Jourdren dans les buts héraultais, repousse en boxant le ballon des deux mains.
Il faut ensuite toute la maestria de Steve Mandanda dans les buts marseillais pour empêcher Saïhi, très actif en ce début de rencontre, d'ouvrir le score à bout portant.
Valbuena sur le poteau
A la demi-heure de jeu, l'OM se crée sa première véritable occasion de but, une ouverture de Benoît Cheyrou pour André-Pierre Gignac dont le centre parvient à Mathieu Valbuena:
l'attaquant de poche frappe immédiatement mais son tir échoue sur le poteau droit.
Marseille prend le contrôle du jeu mais n'est pas à l'abri d'un contre de la part des véloces attaquants adverses, à l'image de Souleymane Camara, arrêté in extremis par le défenseur central phocéen Souleymane Diawara.
Marseille reprend les débats en seconde période tambour battant. Une tête d'André Ayew oblige Pionnier à une magnifique parade.
Sur un corner, Ayew place à nouveau une tête qui frôle le poteau gauche du gardien héraultais (58e), mais pour le reste la pitance est assez maigre côté technique, avec notamment beaucoup de passes imprécises.
Marseille accentue cependant sa pression et Montpellier concède corner sur corner. Les joueurs de René Girard subissent de plus en plus et en sont réduits parfois aux expédients pour contrecarrer la domination phocéenne.
Et la délivrance pour les quelque 20.000 supporters de l'OM massés derrière les buts de Pionnier survient à la 80e minute lorsque le latéral gauche Taïwo récupère un ballon aux 15 mètres consécutif à un coup franc de Cheyrou et ne laisse aucune chance au portier montpelliérain (1-0).
Sans se montrer impérial dans le jeu, Marseille démontre une fois son réalisme marqué du sceau de l'expérience des grandes rencontres.