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Presse internationale, Lundi 28 MARS. A la Une ce matin, la contre-offensive des insurgés en Libye, qui annoncent ce matin la prise de Syrte.. Les rebelles qui commencent à regarder vers Tripoli, désormais. A voir aussi ce matin : les violences de l’armée égyptienne contre des manifestantes de la place Tahrir. Et le dilemme du pouvoir syrien.

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C’est à la Une de The Independent ce matin, la marche des insurgés vers Tripoli :"Onwards to Tripoli", ou comment les regards des insurgés se tournent désormais vers la capitale libyenne, tandis que les forces loyalistes sont en pleine déroute.
A voir à la Une du Wall Street Journal également, avec cette photo de rebelles entrain de hisser le drapeau français sur un char abandonné par les pro-Kadhafi à Ajdabiya.
Les rebelles qui reprennent du terrain, qui reprennent confiance aussi, et qu’on voit entrain de saluer les automobilistes à la Une du Guardian .
Les insurgés dont l’avancée rapide leur laisse espérer une prise de Syrte, le fief du colonel Kadhafi. Ca nous est raconté par le Guardian ce matin :"A conundrum for both sides". "Syrte, un vrai casse-tête" pour les deux camps.
A lire également ce matin, l’histoire de cette jeune femme qui a fait irruption à dans l’hôtel Rixos de Tripoli, où elle a raconté aux journalistes de la presse internationale avoir été violée par des hommes de Kadhafi, avant d’être embarquée par les services de sécurité.
Les officiels ont déclaré que la jeune femme en question était ivre, que c’était une prostituée. Si tel était le cas dit The Independent , il y avait sans aucun doute une façon plus civilisée de gérer une telle situation…
Et les violences envers les femmes, place Tahrir, en Egypte cette fois, font également l’objet d’un article dans le International Herald Tribune . Ca s’appelle "le prix douloureux de la liberté", "freedom’s painful price"… Et c’est le récit de 19 femmes qui ont été arrêtées le 9 mars dernier, alors qu’elles manifestaient place Tahrir. Ce qu’elles ont subi, elles ne le doivent pas au régime de Moubarak, mais à ces militaires qui ont donné leur bénédiction à la révolution. A quelques uns d’entre eux du moins. L’une de ces femmes raconte ce qu’elle a subi: après avoir été arrêtée, elle a été torturée, déshabillée, et soumise à un "examen de virginité", avant d’être accusées non pas de manifester, mais de se livrer à la prostitution.
Et la presse internationale revient également ce matin sur la situation en Syrie, qui a décidé hier d'abroger la loi d'urgence en vigueur depuis près de 50 ans. "La Syrie entre promesses de réformes et répression", à voir à la Une de l’Orient le Jour . Avec ce dilemme pour le pouvoir, pris dans "l’engrenage" révolutionnaire : "Soit il continue de recourir à la répression, à qualifier de "complot" les revendications des manifestants, et c’est alors l’instabilité garantie, la descente aux enfers assurée, soit il s’engage de plain-pied dans les réformes, dans l’ouverture démocratique, et c’est là un pari risqué".
Les Syriens qui aspirent, eux aussi à la liberté, c’est à lire également dans le Wall Street Journal , avec les témoignages de ces bloggeurs, opposants, internautes, qui tentent de s’organiser malgré la répression, et malgré les tortures dont sont victimes certains d’entre eux, sortant de détention "couverts de cicatrices, et les ongles des doigts arrachés"…
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