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Federer bat Roddick et s'offre sa 18e finale en Grand Chelem

Roger Federer n'a fait qu'une bouchée d'Andy Roddick en s'imposant en trois sets (6-2, 7-5, 7-5). Le Suisse disputera, dimanche, sa 18e finale d'un Grand Chelem face à Rafael Nadal ou Fernando Verdasco, qui s'affrontent vendredi.

AFP - Le Suisse Roger Federer, tête de série N.2, s'est qualifié pour la finale de l'Open d'Australie en battant l'Américain Andy Roddick (N.7) en trois sets 6-2, 7-5, 7-5 jeudi à Melbourne.

Il disputera dimanche sa 18e finale du Grand Chelem pour tenter d'égaler le record de quatorze victoires dans un majeur de Pete Sampras. Il ne connaîtra son adversaire que vendredi à l'issue de l'autre demi-finale 100% espagnole entre son grand rival Rafael Nadal et Fernando Verdasco.

Federer a déjà égalé le nombre de finales disputés par Sampras et n'est plus qu'à une longueur du record d'Ivan Lendl.

Vainqueur à Melbourne en 2004, 2006 et 2007, le Suisse a mis fin au beau parcours de Roddick, 9e mondial, qui n'est plus loin de son meilleur niveau après une saison 2008 décevante.

Federer pouvait être confiant face à l'Américain qu'il a battu 15 fois sur 17. Mais il avait perdu leur dernière rencontre à Miami, au printemps 2008.

S'il n'a pas atteint le même degré de perfection que lors de son quart de finale face à Juan Martin Del Potro (6-3, 6-0, 6-0), Federer a une nouvelle fois fait forte impression.

Depuis qu'il a remonté un déficit de deux sets à zéro face à Tomas Berdych en huitièmes, le Suisse vole et sera visiblement difficile à battre en finale.

Après un premier set presque parfait jeudi, il a tué une grande partie des espoirs de Roddick au deuxième. Mené 5-4, 0-15 sur son service, le Suisse a alors aligné douze points de suite pour mener deux manches à zéro.

Au troisième set, Federer a une nouvelle fois trouvé la clé lors d'une fin de match passionnante. A 5-5, il a frappé deux coups droits gagnants pour mettre sous pression Roddick et finir par le faire craquer avec un passing de coup droit sur sa troisième balle de break.