Après le limogeage de Rafaël Benitez, l'Inter Milan a annoncé l'arrivée du Brésilien Leonardo au poste d'entraîneur. Leonardo, adepte du jeu offensif, a déjà entraîné en Italie en 2009-2010. C'était à la tête du rival historique, le Milan AC.
AFP - L'Inter Milan a annoncé vendredi l'arrivée du Brésilien Leonardo (41 ans) pour remplacer Rafael Benitez, licencié jeudi du poste d'entraîneur, malgré son inexpérience et sa longue appartenance au rival, l'AC Milan, comme joueur puis pour sa première saison d'entraîneur, en 2009-2010 (3e place finale).
Après Rafael, Leonardo. Pour la renaissance de l'Inter, le président Massimo Moratti a jeté son dévolu sur l'inexpérimenté brésilien, plutôt que Walter Zenga, qui avait l'estampille du club (il a gardé 13 saisons les buts nerazzurri) et licencié ce vendredi par le club saoudien d'Al-Nasr , ou Luciano Spaletti, nouveau champion de Russie, que le Zénit Saint-Pétersbourg ne voulait pas lâcher.
Les 12 ans passés à l'AC Milan, quatre comme joueur, sept comme dirigeant et une comme entraîneur, n'ont pas rebuté Moratti, qui aime la personnalité de Leonardo.
Le Brésilien avait résisté avec caractère à Silvio Berlusconi, président du Conseil italien et propriétaire de l'AC Milan, qui le critiquait publiquement la saison dernière, et ne l'a d'ailleurs pas conservé. Leonardo avait notamment comparé M. Berlusconi à Narcisse: "tout ce qui ne lui ressemble pas ne lui plaît pas", avait dit le Brésilien en septembre.
Leonardo aura pour première mission de redresser le classement de l'Inter, 7e du championnat d'Italie avec 13 points de retard (mais deux matches de moins) sur le leader, l'AC Milan, puis de préparer le 8e de finale de Ligue des champions contre le Bayern Munich (23 février/15 mars), revanche de la finale de la saison dernière.
+Leo+ arrive dans un vestiaire qui ne supportait plus Benitez et qui devrait accueillir avec bienveillance une nouvelle tête, d'autant que le Brésilien est ami de longue date du capitaine de l'Inter, Javier Zanetti. Il est impliqué dans l'association caritative de l'Argentin, Pupi.
Le polyglotte brésilien (outre le portugais, il parle japonais, français anglais et italien), adepte du jeu offensif, n'arrive pas dans une équipe en crise profonde, mais il devra néanmoins redresser un collectif qui a déjà perdu sept matches cette saison.