Réunis à Syrte en Libye, les États membres de la Ligue arabe ont décidé de laisser toute latitude au président de l'Autorité palestinienne dans les négociations de paix avec Israël.
REUTERS - Les dirigeants des pays membres de la Ligue arabe réunis à Syrte, en Libye, estiment que les négociations directes avec Israël n'ont mené à rien pour le moment, mais laisseront au président palestinien Mahmoud Abbas les mains libres pour les poursuivre ou non.
Ce dernier a exposé à ses pairs arabes son refus de poursuivre ces négociations directes avec l'Etat juif, relancées il y a cinq semaines à Washington, si Israël ne gèle pas totalement ses activités de colonisation juive dans les territoires occupés.
"La colonisation est un obstacle aux négociations et crée un climat dans lequel on peut reprocher à Israël seul de faire obstruction au processus", a dit le porte-parole d'Abbas à Reuters.
Devant l'attitude "très, très négative d'Israël, le sommet de la Ligue arabe suggérera des voies alternatives aux stériles négociations directes entre Israéliens et Palestiniens sous l'égide des Etats-Unis, a promis le secrétaire général de l'organisation, l'Egyptien Amr Moussa.