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Un mandat d'arrêt lancé contre 33 personnalités dans l'affaire Rafic Hariri

Suite à la plainte déposée par l'ex-général libanais Jamil Sayyed (photo), la justice syrienne a émis 33 mandats d’arrêt à l’encontre de personnalités qui auraient fourni de faux témoignages dans l'affaire de l'assassinat de Rafic Hariri.

AFP - La justice syrienne a émis des mandats d'arrêt contre 33 personnalités dans le cadre d'une plainte déposée par l'ex-général libanais Jamil Sayyed contre de "faux témoins" dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien dirigeant libanais Rafic Hariri, a indiqué lundi son avocat.

"Le premier juge d'instruction (à Damas) a émis des mandats d'arrêt" contre des personnalités libanaises, arabes et étrangères", a déclaré Me Fassih Achi, l'avocat de M. Sayyed à Damas, à l'AFP.

M. Sayyed "a été informé par son avocat en Syrie que le premier juge d'instruction à

Damas avait émis 33 mandats d'arrêt à l'encontre de juges, officiers, hommes politiques, journalistes et d'autres personnalités libanaises, arabes et étrangères", a indiqué un communiqué publié dimanche par le bureau de l'ex-général libanais.

Le communiqué cite les noms de l'ancien chef de la commission internationale d'investigation le juge Detlev Melis et son adjoint Gerhard Leman.

Jamil Sayyed, ancien directeur de la Sûreté générale du Liban, est l'un des quatre généraux qui affirment avoir été détenus arbitrairement --entre le 30 août 2005 et le 29 avril 2009-- à la suite de dénonciations calomnieuses.

L'ex-général, le Hezbollah et les alliés du parti chiite, accusent des proches du Premier ministre Saad Hariri, fils de Rafic Hariri, d'avoir "fabriqué" des preuves à partir de faux témoignages.

M. Sayyed avait intenté en 2008 et 2009 des procès contre le procureur général libanais Saïd Mirza pour avoir été, selon lui, "impliqué dans l'affaire des faux témoignages".