À quelques jours du coup d'envoi des Jeux du Commonwealth dans la capitale indienne, Michael Fennell, son président, s'inquiète du retard des travaux censés assurer la sécurité des athlètes et des organisateurs.
REUTERS - Le président de la Fédération des Jeux du Commmonwealth Michael Fennell a reconnu samedi que beaucoup restait à faire pour assurer la sécurité des athlètes et des organisateurs de la compétition, qui doit débuter le 3 octobre en Inde.
L'organisation des Jeux du Commonwealth, évènement sportif considérable dans le monde anglo-saxon, suscite la polémique et plusieurs sportifs ont déclaré forfait pour ces raisons. "Il reste encore beaucoup de travail", a dit Fennell lors d'une conférence de presse après avoir visité le village des Jeux à New Delhi.
"Le plus gros souci, c'est la sûreté et la sécurité des athlètes et des organisateurs", a-t-il
itajouté.
Les premiers athlètes sont arrivés vendredi à l'aéroport flambant neuf de New Delhi mais ils séjourneront à l'hôtel, dans un premier temps au moins, plutôt qu'au village des athlètes qui n'est pas terminé.
Ajoutés à ce retard, l'effondrement d'un pont piétonnier et le mitraillage d'un bus de touristes qui a fait deux blessés ont jeté une ombre pesante sur l'événement, dont New Delhi comptait faire une vitrine de l'Inde moderne.
Aux problèmes d'organisation s'ajoutent les pluies de mousson, particulièrement fortes cette année, et une épidémie de dengue qui touche la région.