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La Biélorussie, combien de divisions ?

Vendredi, les Bleus de Laurent Blanc rencontrent la Biélorussie, au Stade de France, pour leur premier match de qualification pour l’Euro-2012. Une équipe que la France n’a jamais rencontré mais qui peut réserver quelques surprises.

Vendredi soir, l’équipe de France de football relookée par Laurent Blanc entame, au Stade de France, sa campagne de qualification pour l’Euro-2012. Elle s’achèvera le 11 octobre 2011 à Tirana. Pour l’heure, les Bleus se concentrent sur leur premier obstacle : la Biélorussie, une sélection qu’ils n’ont jamais rencontrée depuis l’indépendance de ce pays, en 1992.

Soixante dix-huitième nation du classement Fifa (entre la Chine et l’Islande), la sélection biélorusse n’a remporté que 8 des 38 matchs éliminatoires pour l'Euro qu'elle a déjà disputés dans sa jeune histoire. Un maigre bilan certes, mais qui ne doit pas cacher les progrès d’un groupe dont les joueurs évoluent, pour la plupart, dans le championnat national. Lors de leur dernière sortie, les Biélorusses se sont imposés en Lituanie (2-0). Deux buts marqués par les deux stars de l'équipe, Alexander Hleb et Vitali Kutuzov, qui évoluent à l’étranger et dont les qualités offensives ne sont plus à démontrer.

Durant le mercato, Hleb, ancien Gunner, a été courtisé par Tottenham et Liverpool, avant d’être finalement prêté à Birmingham City par son club, le Barça. "J'ai joué quelques saisons avec lui. Tout le monde sait que ça va être le danger de cette équipe", a prévenu en conférence de presse le défenseur français Gaël Clichy, qui a côtoyé Hleb à Arsenal. "Il sait un peu tout faire avec le ballon. Il n'est pas costaud mais il a une bonne vision du jeu. C'est un bon finisseur. Ce sera vraiment le joueur clé." L’autre vedette, Vitali Kutuzov, a été formé au BATE Borisov, le fleuron de la Ligue biélorusse, avant de prendre la direction de l'Italie où il a joué pour l'AC Milan, Parme, Pise et aujourd'hui Bari. Celui-ci est le deuxième meilleur buteur de l’histoire de la sélection, avec 13 réalisations.

Aux commandes de l’équipe, on retrouve un certain Bernd Stange, qui fut sélectionneur de la RDA (1984-1988) durant la Guerre froide. Certains prétendent qu'il aurait joué un rôle dans la police secrète est-allemande, la Stasi. Il a ensuite entraîné la sélection irakienne sous Saddam Hussein, de 2002 jusqu’après la chute du dictateur, en 2004. Un profil atypique qui ne détonne pas dans la dernière dictature d’Europe dirigée par Alexandre Loukachenko.